Âmes sœurs

Tragédie

- Tu as entendu ?
- Oui, un grand bruit. Ça venait de chez Bathilda. En plus Arianna y est.
- Viens on y va !
Nous nous précipitons vers la maison. On sonne. Pas de réponse. On toque, on tambourinne. Un voisin alerté par le bruit, s'approche.
- Bonjour messieurs. Que ce passe-t-il ?
- On a entendu un grand bruit venant de la maison de ma tante. Il y a la sœur de mon ma... de mon ami.
- Halomora ! Allons voir, dit l'inconnu.
Avec Gellert on se précipite dans la maison. On trouve un salon dévasté et...
- Non! Non c' est impossible !
- Elle ne sont pas...
Devant nous se trouvent deux cadavres. Une sorte d'explosion à dû avoir lieu. Ariana n'a jamais su se contrôler. Les corps sont en mauvais état. Je m'écroule par terre. Même si ça m'a embêté de m'occuper d'elle c'était ma sœur. Et je l'aimais. Des larmes coulent. Je sens Gellert s'appuyer sur moi. Il m'enlace et on pleure tous deux, unis dans notre douleur. J'entends vaguement le voisin appeler les autorités pour un état des lieux mais je m'en fiche.
Peu de temps après il y a de l'agitation. Trois hommes transplannent dans la maison. L'un d'eux veut m'interroger. Je laisse Gellert à regret.
- Bonjour monsieur. Tout d'abord, toutes mes condoléances, je vais être bref mais je dois recueillir votre témoignage.
- Je comprend.
- Bien. Que s'est t-il passé ?
- Et bien j'étais dans ma maison avec Gellert, dis-je en le montrant du doigt, quand j'ai entendu un grand bruit venant de cette maison. On est arrivé ici, un voisin est venu, attiré par le bruit. Et on a vu ma sœur et la tante de Gellert...
- D'accord. Et que faisait votre sœur chez cette dame ?
- Elle aimait bien y passer du temps. Et ça faisait de la compagnie à Bathilda.
- Merci. Dernière question : quelle est votre relation avec ce Gellert ? Vous aviez l'air proche c'est votre meilleur ami ?
- Non... C'est... Mon âme sœur.
- C'est à dire ?
- Mon petit ami si vous préférez.
- Ha d'accord. Mais vous êtes deux hommes ?
- Et ?
- Et bien c'est contre nature. Du toutes manières c'est voué à l'échec, c'est pas humain.
-...
- Bon je vais interroger votre petit ami.
- Ne lui dites pas ce que vous venez de me dire. Sinon vous êtes mort. C'est clair ?
- Oui, oui, je ne casserai pas votre couple, déclara t-il avec mépris.
Je suis trop abattu pour répliquer. Arianna est morte. Je ferme les yeux, mais les larmes passent quand même. Elle est morte. Je sens les mains de Gellert sur mon visage. Puis ses lèvres contre les miennes.
- Viens, Albus on rentre. Ils vont prévenir Abelfort et la famille de Bathilda. Mais je ne supporte pas leurs regards méprisant sur nous.
- D'accord.
Il me prend la main et m'emmène dans la maison. On s'allonge l'un sur l'autre dans le canapé et on pleure. Heureusement que je l'ai. Nos larmes se mélangent comme nos peines. On s'endort, comme ça sans prendre la peine de se changer ou de monter dans mon lit.