Attaques

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- Salut Albus ! T'as passé une bonne journée ? Tes élèves ont été sages ?
- A part le fait que des mangemorts viennent de m'attaquer pour m'enrôler dans leurs rangs ? Oui ça va.
- Quoi ?
- Ils m'attendaient à la sortie de l'école. J'en ai tué deux, j'en ai immobilisé trois et le dernier s'est échappé. Ils voulaient que je les rejoignent,Voldemort à besoin de mes pouvoirs.
- Tu n'es pas blessé ?
- Si j'ai reçu un coup à la tête mais ça va aller.
- Allonge toi. Je vais arranger ça. Oh Albus, il faut faire attention à ces satanés mangemorts ! Tu aurais pu mourir...
Je m'allonge et Gellert me soigne. Il me caresse doucement.
- Mon Albus je ne veux pas te perdre. Je sais que tes pouvoirs sont immenses mais j'ai peur. Des centaines de gens sont morts sous la baguette de tu-sais-qui.
- Ne t'inquiètes pas, on va y arriver. On va survivre et on pourra vivre tranquillement.
Gellert m'embrasse tendrement.
Quelques jours plus tard
Je suis dans le jardin, je reviens de Poudlard. Quand soudain on me stupéfixie. Ensuite je sens une aiguille dans mon bras. Puis presque immédiatement une douleur insoutenable me transperce. On me libère du sortilège et je rampe jusqu'à la porte, gémissant de douleur.
- Gellert... À l'aide...
Mon petit ami court vers moi. Il me porte et transplanne vers St Mangouste. Je sens que l'on me pose sur un lit. Je ne sais pas si je vais survivre, je sens la vie partir doucement. Gellert me tient la main et il parle avec quelqu'un, sûrement un soignant. Il me chuchote :
- Allez Albus, tiens bon. On va t'enlever le poison mais ça va faire mal. Très mal. Tiens moi la main, ça va aller.
- Gellert... Je ne sais pas si je vais survivre... susurais-je,à bout de force.
- Albus, reste... Je suis là.
- On va y aller, monsieur, déclare une voix.
Je sens soudain une douleur pire que tout. Je ne contrôle plus mon corps qui est secoué de soubresauts. Je me concentre sur la voix de mon amour qui m'encourage. Puis la douleur diminue. Je ne sais plus si je suis en vie. Le baiser de mon petit ami me le confirme. Je sens ses larmes sur me joues.
- Albus... Tu es en vie ? Fais moi un signe !
- Je...
- Ne me refais plus jamais ça, Albus ! J'ai eu si peur de te perdre. Tu as mal ?
Je hoche doucement la tête.
- C'est normal, tu as frôlé la mort, explique le médecin. La douleur devrait disparaître d'ici demain En attendant, tu dois rester ici au cas où tu rechuterais. Je vous laisse, bon courage.
-Merci ! Merci de lui avoir sauver la vie !
- De rien, c'est mon métier.
Le docteur part de la chambre. J'entrouvre mes yeux. Je prend mollement Gellert et je l'attire vers mon lit. On est allongés l'un sur l'autre et on se serre dans nos bras. On reste là un moment. Sa présence m'apaise.
- Albus ?
- Oui ?
- Tu sais qui t'as fait ça, que je le tue ?
- Je n'ai rien vu mais je connais ce poison. Il est utilisé par les mangemorts et, quand on est sur le point de mourir ils nous donnent l'antidote et, comme on est sans défense ils peuvent nous mettre sous impérium, ou faire ce qu'ils veulent de nous.
- C'est horrible ! Mais tu veux dire qu'ils étaient là ?
- Je pense, oui. Si tu n'avais pas transplanné rapidement je serrais à leur merci. Tu m'as sauvé la vie, Gellert. Merci, merci, merci.
Tu aurais fait pareille. J'ai eu si peur. Je ne pouvais pas te perdre.
J'embrasse mon sauveur. Il me rend mon baiser, un peu humide à cause de ses larmes.

Âmes sœursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant