«i love you, every day, in every way»

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Puis, ils allèrent dans le Berg de Brenda et Jorges, et ensuite sauvèrent Thomas de l'explosion de la Tour du WICKED, mais pas Teresa qui périt, malencontreusement. Tous étaient très triste.

Dans le Berg, on commença à soigner le brun et on injecta la dose à la rousse. Elle s'appuya contre la paroi du vaisseau et elle ferma ses yeux, tandis que Minho s'installait à côté d'elle.

"Pas trop mal ?

- Ça peut aller, répondit la rousse. Et toi, tu...?

- Je m'en sortirais."

Il bascula sa tête en arrière.

"Il me manque déjà.

- C'est normal, Min'.

- J'ai pas eu le temps de lui dire adieu.

- Il connaissait ton affection pour lui. Il est mort en paix.

- Je sais pas.

- Que tu n'ais été là ou pas, ça n'aurait rien changé. Ne t'en veux pas.

- Si j'avais été plus vite, il aurait peut être encore été en vie."

Elle ne répondit pas, pensant de manière idiote que peut-être il aurait préféré voir son ami survivre, et pas elle. Se rendant sûrement compte de la porté de ses mots dans le cœur de la rousse, il la regarda.

"Neel ? Je disais pas ça pour toi.

- Je sais. Mais ça fait quand même mal. Viens, déclara-t-elle. Laisse moi prendre soin de toi"

Il eut un petit sourire moqueur sans vie mais se rapprocha d'elle pour déposer sa tête dans son cou, qu'il renifla, avant de ricaner.

"Tu pues un peu, Neel.

- Si tu te plains je te balance du Berg.

- Ah nan nan, c'est un plaisir. Bon, le seul truc, c'est qu'il y a un peu trop de gens pour moi.

- Tss....jamais content."

Le jeune homme sourit, plein de joie malgré sa douleur, et mêla leurs doigts ensemble. Sa présence le rassurait. Tout irait mieux après, il le savait.

Lorsque le Berg attérit quelques heures plus tard, sur une île déserte, Thomas était encore évanoui tandis que Minho somnolait dans le cou de la rousse. Elle le réveilla d'une baffette sur sa joue. Il sursauta, se cogna et la foudroya du regard. En ricanant, elle partit en courant et rejoint les autres qui débarassaient les affaires du vaisseau qui allaient bientôt être suivre d'un autre qui allaient emporter d'autres résistants et des matériaux.

Ils commencèrent à établir un coin où poser les blessés, dont Thomas. Neel alluma un feu de camp pour les réchauffer et retourna aider les autres. Le travail fut long, très long, fatiguant, mais lorsque le soleil se coucha ils avaient installé leurs couchettes dans les vaisseaux. Dix personnes tournaient pour monter la garde, au cas-où. Le lendemain matin, dès que le soleil fut levé, tous se levèrent et ils reprirent leur travail. Difficilement, ils commencèrent à monter des cabanes, principalement, celles des blessés. À midi, elle était finie, grâce à une vingtaine de personnes. Neel, qui était fatiguée, était partie chercher du poisson, algues, et ainsi de suite puis les mit à cuire.

Les jours passèrent, sans que ni la rousse ni Minho n'ait eu l'occasion de se parler. En effet, quand lui s'arrêtait de travailler, elle repartait chasser ou bien se reposait, et quand elle ne travaillait pas, il était occupé. C'est après avoir batti les bases des maisons, plusieurs (une cuisine, une infirmerie et une réserve de nourriture), que Thomas se réveilla et que, en même temps, ils décidèrent de fêter leur arrivée. Le brun s'était éveillé puis Neel s'était occupé de le nourrir, et elle lui avait montré ce qu'il y avait de nouveau, tandis que ses amis étaient venu le voir.

Puis, le blessé avait vu la pierre sur laquelle on avait gravé le nom des morts et avait rajouté Teresa, en ayant avant caressé du bout des doigts le nom de Newt.

Le soir venu, tous les survivants s'étaient rejoints autour de grand feu de camp et Vince, le chef du Bras Droit, avait fait un long discours sur les morts. Neel l'avait écouté à moitié, bien trop concentrée sur la main de Minho qui était sur sa cuisse. Elle l'avait surveillé pendant si longtemps, par crainte qu'elle s'en aille, dans chacun de ses mouvements, de ses caresses. La rousse avait frissonné à chaque vibration : elle aimait ça, vraiment. Puis, quand la tirade fut achevée, il lui glissa un "je vais voir Thomas, deux secondes".

Elle attendit puis il revint cinq minutes plus tard.

"Tu veux savoir ce que je lui ai dit ?

- Vouloir, vouloir, c'est un bien grand mot...je m'en fiche pas mal, tu sais ?

- On ne sait pas, peut-être que par miracle tu aurais pensé à quelqu'un d'autre que toi ?

- Je ne pense qu'au dieu Minho, moi, rétorqua-t-elle, en lui donnant une pichenette

- Moooh, bah moi je t'aime pas !

- Héhé, moi aussi, merdasse !

- Tss"

Il ricana puis embrassa ses lèvres, pour la première fois. Surprise, elle se cogna la tête au mur sur lequels ils étaient appuyés. Neel poussa un grognement de douleur contre sa bouche et celui-ci ne put s'empêcher d'éclater de rire en s'élognant. Elle lui donna un coup dans le ventre.

"Tu la fermes.

- Pff...pfffff...tu t'es-

- CHUT.

- Pfff...pffffffff....TU T'ES COGNÉE BAHAHAHAH

- Mais ta gueuleeeee

- BAHAHHAHAHHA-

- Minho. Je vais te-

- C'est trop bon, déclara-t-il en essuyant une larmichouille dans son œil. Oh, merciiii pour ce fou rire !

- Je te-

- Rien que pour ça je t'aime.

- Ah, parce que tu m'aimes ? demanda, l'œil brillant, la rousse

- Oui, beaucoup.

- Répête encore une fois, Min' ?

- Je t'aime beaucoup. Et toi, Neel ?

- Je t'aime, énormément.

- C'est bizarre.

- Hm ?

- On a été gentil l'un envers l'autre, pour une fois ?

- Ça m'inquiète pour ma part !

- Tu crois qu'on est malade ?

- Je crois qu'on est fou.

- Fou ?

- Fou l'un de l'autre.

- Fou à lier.

- Eheh j'aime bien pour ma part.

- J'ai dit que c'était désagréable ?

- Hm...nan"

Elle attrapa sa main, la serra puis la pinça pour attirer son attention car l'asiatique avait plongé son regard dans le vide et semblait s'y être noyé. Semblait s'y être noyé, pour toujours. Comme c'était agréable, c'était le seul endroit où il trouvait la paix. 

Minho | le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant