9-Envie

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- On peut enlever nos pantalons ?

Il ne devait pas s'attendre à ça, car il prend un fou rire. Mais pas un fou rire moqueur, non un fou rire comme s'il relâchait un stress.

Je le regarde, d'abord vexée par sa réaction, mais après je souris timidement. Je gigote sur mon matelas pour enlever mon pantalon et je me retrouve en culotte et soutien-gorge devant lui.

Je dois virer rouge écarlate, parce qu'il me caresse la joue et ne me quitte pas des yeux. Il est dans une position bizarre, son doigt n'a pas bougé et il est à moitié assis pour pouvoir caresser ma joue.

- Tu veux pas enlever le tien ?

De là, il retire son doigt et ça me fait une drôle de sensation, il vient le mettre dans sa bouche et je fronce mes sourcils.

- Arvin ?

- Je t'expliquerai plus tard, Luciole.

Il finit de sucer son majeur, et bizarrement je trouve ça très... je ne sais pas, mais ça contracte la boule en bas de mon ventre.

Il enlève son pantalon et il est en boxer. Je me rappelle la sensation de nos sexes dans la voiture.

- Je peux te toucher ?

- Oui, si tu en as envie, Hazel.

Je m'étouffe en avalant ma salive, son ton grave avec mon prénom me rend complétement folle. J'approche ma main tremblante vers son entre-jambe.

- Par-dessus ton boxer ou...

- Comme tu le sens, Hazel. Je ne te force à rien.

- Arvin, arrête de me prendre avec des pincettes.

Son regard intriguant me surplombe et il en devient presque intimidant. Il se place entre mes jambes, ses bras de chaque côté de ma tête.

- Fais attention à ce que tu dis, Hazel.

Il embrasse le bout de mon nez.

- Si j'arrête de te prendre avec des pincettes...

Il effleure mes lèvres.

- J'ai peur que tu finisses par me fuir et avoir peur de moi.

Il prend ma mâchoire avec sa main et m'oblige à tourner la tête pour qu'il puisse embrasser juste entre mon lobe et l'os de ma mâchoire.

Je gémis quand il commence à aspirer légèrement ma peau.

Mes mains trouvent ses hanches et l'élastique de son caleçon. Je ne tiens plus et je passe une main dedans.

Quand je touche son sexe, il arrête d'embrasser mon cou et m'oblige à le regarder. Je suis gênée... j'aurai dû demander avant ?

Il laisse ses yeux voyager entre nos corps et il réalise que ma main est bien là où elle est.

- Hazel...

- Arvin... montre-moi ce qui est agréable pour toi.

Il se met sur le dos.

Je n'ose pas vraiment bouger, ma main qui était sur son sexe reste bizarrement en l'air et je suis gênée.

- Viens vers moi, Luciole.

Il me colle contre lui, une main dans le bas de mon dos et l'autre prend mon poignet gauche. Il nous fait passer sous son boxer.

Il me montre les mouvements avec sa main sur la mienne. Il me fait passer mon pouce sur le haut de son sexe et un liquide un peu visqueux s'y trouve, un peu comme quand j'avais mes doigts sur ma vulve.

"Arvin Russell, tu ne me fais pas peur"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant