Battue Tome 1 et 2 [EN RÉÉCRITURE]

8 |

Lorsque je me réveillais je constatais que j'étais dans ma chambre, je me levais lentement tout en me tenant aux meubles pour ne pas tomber, je me sentais encore faible, j'essayais d'avaler ma salive mais ma gorge était tellement sèche qu'elle me faisait mal, je voyais dans l'encadrement de la porte que Kaleb me regardait les bras croisés avec un air sérieux sur le visage. 

- Il faut qu'on parle, tu ne penses pas ? 

Je prenais une grande inspiration avant de prendre la parole difficilement. 

- Que veux tu savoir ? 

- Quel est ton vrai nom ? 

- Je m'appelle Lunie O'brien.

- Je t'ai demander ton vrai nom, ton père m'a expliquer que c'était compliqué mais que de base tu ne portait pas son nom. 

Je me tournais dos à lui avant de regarder par la fenêtre et de reprendre la parole. 

- Mon vrai nom est Lunie Patterson, mon père n'est pas mon père biologique, il m'a adoptée, mon vrai père est l'homme chauve que tu as vu au père, alias le père de ma mère. Il l'a violée et mise enceinte de moi puis mon père, River, à épouser ma mère et nous sommes rentrées dans le gang.

- Et ce qu'on a vu ? Tes pouvoirs ? 

- Ma grand-mère était une sorcière, ça passe de génération en génération. 

- Donc ta mère aussi est une sorcière ? 

- C'est ça. 

- Je ne m'attendais pas à ça. 

Je me tournais vers lui et je reprenais la parole pas vraiment convaincue de moi. 

- Est-ce que tu as peur de moi ? 

Il me regardait dans les yeux tout en s'approchant de moi avant de prendre la parole et de poser sa main sur ma joue.

- Non, je te l'ai dit, tu as encore beaucoup de choses à apprendre sur moi, Lunie. 

- Et que devrais-je savoir ? 

- Que je suis moi aussi un sorcier et je fais parti d'un gang, j'en suis le chef. 

Un raclement de gorge nous faisait sursauter et je me retrouvais devant ma mère qui nous regardait avec un grand sourire. 

- Comment il a prit le fait que tu soit la fille de mon père, que tu soies une sorcière et que tu fasses parti d'un gang ? 

- Eh bien plutôt bien je dirais. 

Nous nous regardions tous les trois et ma mère décidait de nous laisser en me disant que mon père aimerait me parler.