Chapitre 5

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        Lorsque je me reveillai le lendemain matin, j'étais allongée dans un lit bien plus confortable que le mien et dans une chambre faisant la taille de mon appartement entier... Je sortis de la chambre et me retrouvais dans le salon de Lucas Dumont qui semblait être frais comme un gardon,  il était déjà habillé et lisait le journal tout en buvant son café.

- Monsieur Dumont ? Tentais je.

Il releva la tête et me souria.

- Bonjour Nina. Bien dormi ?

- Ou... oui... qu'elle heure est il ?

Il regarda sa montre.

- 9 heures 20.

J'écarquillai les yeux et me precipitai soudainement sans savoir quoi faire.

- Mais je suis en retard ! Il faut... il faut que...

- Que quoi ? Tu es avec moi donc tu remplis à merveille ton rôle jusque là.

- Je ne suis ni douchée, ni habillée, ni coiffée et encore moins maquillée !

Il remit la tête dans son journal et me dit tout en balayant l'air d'une main :

- Dans ta chambre, il y a une salle de bain et tout ce qu'il faut dans les armoires.

- Ma... ma chambre ?

- Va te préparer. M'ordonna t'il.

        L'enfant qu'il avait été hier soir avait complètement disparu, Lucas Dumont était redevenu l'homme d'affaire impénétrable et sûr de lui. Je partis de nouveau dans la chambre et vis que les armoires disposaient des vêtements que je devais porter lorsque j'étais "en service" et une panoplie de maquillage hornais le lavabo de la salle de bain ainsi que tout le nécessaire pour la toilette d'une femme. Avait-il l'habitude de recevoir des femmes chez lui ? Je sautai dans la douche, m'habillai avec une des robes de l'armoire, me coiffai et maquillai comme à mon habitude. Une fois sortie de la chambre je vis Dumont qui était à l'entrée en train de tapoter sur son téléphone.

- C'est bon tu es prête ?

- Oui.

- Allons y.

Sa voiture nous attendait en bas, je saluai Paul le chauffeur avec lequel je commençais à sympathiser, à 19 ans seulement il faisait preuve d'une maturité exemplaire pour ce poste ! Une fois installés dans la voiture, Dumont remonta la vitre qui nous séparait des sièges avant et qui permettait une totale intimité.

- Nina, il faut que tu saches certaines choses... commenca t'il.

- Comme sur le fait que vous passez sans arrêt du vouvoiement au tutoiement ?

Il rigola.

- Au siège de Calypso et pendant toute activité professionnelle je t'appellerai Mademoiselle Legrand, mais dès que nous serons seuls, je te tutoirai et t'apellerai Nina.

- Pourrait il en être de même pour moi ?

- Non.

Les traits de son visage c'étaient resserrés suite à sa réponse radicale. Il continua :

- Tu es maintenant consciente que je peux vraiment t'appeler à n'importe quelle heure de la journée, il est évident et nécessaire que tu aies une chambre sous mon toit,  j'y ai fait installer toutes les affaires dont tu pourras avoir besoin après que tu aies signé le contrat. S'il te manque quoi que ce soit fait le moi savoir, tu dois être autant a l'aise chez moi que chez toi tu comprends ?

J'acquiesçai d'un mouvement de tête. C'était bizarre de se dire que j'allais dormir chez mon patron régulièrement et que maintenant j'avais deux maisons... Nous arrivions au siège de Calypso Couture et débutions la journée avec une réunion en ce qui concernait la Fashion Week du mois de juin, nous n'étions qu'en octobre et il y en avait une en février mais elle était apparement finalisée. Cette réunion fut interminable. Ensuite, nous étions partis déjeuner avec des collaborateurs afin de négocier le prix de la main d'oeuvre en usine. La mère de Lucas refusait de délocaliser, elle voulait garder le confectionnement de ses créations en usine française. Lucas leur accorda une augmentation et après le déjeuner nous étions de retour au siège. Bien installée dans son bureau, qui se retrouvait être le mien par la même occasion, j'étais en train de retranscrire mes notes de ce matin afin d'envoyer un rapport aux différentes personnes présentent lors de la réunion de ce matin pendant que Lucas faisait je ne sais quoi sur son ordinateur. Il me dit soudainement :

Say MeowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant