Chapitre 15

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Une brise légère venait caresser ma peau qui brûlait depuis au moins deux heures au soleil et me fit me sentir encore plus détendue que je ne l'étais déjà. Je m'étirais de tout mon long et roula sur le ventre afin d'attraper mon téléphone dans mon sac. Je pris une photo de moi sur la plage et que je m'empressais de poster sur les divers réseaux sociaux afin de me faire mousser un peu. Ce dernier se mit à sonner :

- Allô ? 

- Tu as faim ? me demanda Lucas.

- Un peu, mais ça va encore.

- Ça fait combien de temps que tu es au soleil ?

- Je ne sais pas... Je dirais deux heures environ.

- Nina es tu inconsciente ? Tu as vu comme ta peau est blanche ? Tu t'es protégée au moins ?

- Bon hey ! Je vous rappelle que je suis en vacances ! Vous n'avez pas à me dire quoi que ce soit et je fais ce que je veux ! m'énervais je.

- Tu es sûre de vouloir employer ce ton là avec moi mon chat ? dit il d'un ton sombre.

- Zut à la fin Monsieur Dumont !! et je raccrochais.

Le téléphone mit moins d'une seconde à sonner de nouveau. Je décrochais mais n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il commença :

- Tu vas le regretter ma chère Nina...

- Ah ah ah ! Vous êtes en mer je vous rappelle ! Ça me laisse encore une certaine marge ! dis je sur un ton provocateur.

- Retournes toi...

Mon sang se glaça dans mes veines, l'appareil toujours collé à l'oreille je tournais ma tête par dessus mon épaule et le vis en train d'arriver sur la plage. Ni une ni deux, je raccrochais de nouveau, me relevais immédiatement, attrapai mon sac et ma serviette avant de me sauver en courant vers l'hôtel.

- Nina si je t'attrape ! hurlait il au loin.

Morte de rire, je traversais le hall d'entrée et montais dans l'ascenseurs, les portes se refermèrent juste au moment où lui arrivait dans le hall mais il eut le temps de me voir. Je reçu un sms pendant que je montais les étages.

- Très mauvaise idée l'ascenseur...

Lucas était un sportif, il était fort probable qu'il puisse gravir les cinq étages où se trouvait ma chambre, avant que mon ascenseur ne m'emmène à destination. Sans compter sur les autres résidents qui le faisaient s'arrêter à chaque étage ! Stressée, je regardais les chiffres défiler sur le cadran en priant pour qu'il ne soit pas à la sortie. Arrivée au cinquième étage, il n'y avait personne en face de l'ascenseur, je sortis précipitamment, et couru jusqu'à ma chambre mais il arriva par les escaliers, qui était non loin, et me fit sursauter. Je partis dans l'autre sens et je sentis son bras attraper le mien et me projeter en arrière.

- Ah ! hurlais tout en rigolant.

Allongée au sol, je n'arrivais pas à m'arrêter de rigoler. Lucas était assis sur mes hanches et maintenait mes poignets de chaque côté de ma tête, il plongea ses magnifiques yeux bleus dans les miens et je ne pouvais désormais plus fuir.

- Vous êtes une vilaine fille Mademoiselle Legrand... dit il calmement.

- Je n'ai jamais osé prétendre le contraire Monsieur Dumont... 

- Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire pour vous punir ?

Je pinçais mes lèvres afin de ne rien répondre qui pourrait aggraver mon cas. Le "ting" de l'ascenseur retentit et Lucas nous redressa en à peine une seconde. Nous faisions semblant de discuter dans le couloir pendant qu'une des femmes de chambre poussait son chariot en passant devant nous. Une fois qu'elle nous avait dépassé, je me remis à courir dans la direction opposée, Lucas de nouveau à ma poursuite. Je descendis les cinq étages par les escaliers bousculant les personnes sur mon passage, je traversais le hall d'entrée à grande enjambée et je sentais les regards se tourner sur moi mais qu'importe ? J'étais comme une petite fille qui jouait à chat et ça me faisait du bien... Une fois arrivée dehors, je continuais ma course sur le bord de la piscine mais je sentis un bras passer autour de ma taille et me propulser dans l'eau. Cette dernière saisit ma peau brûlante et entoura mon corps entier, j'ouvris les yeux et vis Lucas en face de moi, il attrapa mon bras et tira d'un coup dessus me ramenant vers lui, mon corps se colla au sien et il rapprocha ses lèvres des miennes... Allait il vraiment m'embrasser là, dans l'eau comme si nous étions deux adolescents ? Mon rythme cardiaque s'accéléra d'un coup et je commençais à manquer d'air à cause de mes émotions puis je sentis un poids me tomber dessus soudainement, frappant ma tête douloureusement et je me précipitais de remonter à la surface. Reprenant ma respiration à grand coup, je m'accrochai immédiatement au bord de la piscine.

Say MeowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant