Jour 6

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Ce matin le réveil est bien difficile, je sens comme un poids qui me supplie de rester dormir, cela est surement dû a la soirée d'hier car premièrement on a dansé et épuisé notre corps (je sens vraiment bien mes muscles appelé a l'aide) et deuxièmement on s'est couché vraiment tard pour se lever une heure plus tôt que d'habitude parce que aujourd'hui on part en excursion: visite de Londres, je ne sais pas qui a pondu ce planning complétement débile mais faire cette enchainement d'activité n'est vraiment pas malin de sa part. Fatiguée comme si on m'avait rouler dessus je décide de rester au lit plus longtemps que d'habitude mais ma porte de chambre s'ouvre d'un coup sec et Constance surgit en sautant sur mon lit, sur lequel je suis moi même allongée. Elle est encore en pyjamas, elle me regarde droit dans les yeux, ses yeux sont un peu plissé comme si elle chercher a voir a travers mon regard.
— Alors ? Alors ? Alors ? répète-t-elle a une telle vitesse que je me demande comment elle fait pour respirer.
— Alors quoi ? Comment tu fais pour être aussi énergique aussi tôt aujourd'hui ? je pensais tu serais au fond de ton lit comme moi ! Dit-je lentement la voix endormi, en me levant sur me coude pour mieux la voir.
— Je suis en super forme car j'ai très envie de savoir ce qu'il y eu entre toi et Eliott hier soir. Je m'apprête a nier la totalité de ce qui c'est passé mais elle surenchérit immédiatement. Et ne me dit pas qu'il ne sais rien passer je suis prête a dérouler tous les faits que j'ai aperçu !
— Et tu as aperçu quoi au juste ? réponds-je sur un ton de défi, autrement dit je prétends qu'elle bluffe et qu'elle ne sait absolument rien.
— Okay tu le prends comme ça alors je vais t'énumérer les faits dans l'ordre chronologique, des fois que tu les ai oubliés, fait numéro 1. S'exclame-t-elle en levant un doigt. Vous vous êtes éclipsé ensemble en plein milieu de la soirée et êtes revenu séparément, je t'épargne mon analyse, fait numéro 2: Le slow car tu ne vas pas me faire gober que c'était amicale il t'as dévorer des yeux et vos corps était au delà de la barrière de l'amicalité. Fait numéro 3, le plus flagrant : même si tu pensais passer incognito, je vous ai vu vous embrasser devant le dortoir avant d'aller dormir.
Je reste silencieuse et réfléchis mais je comprends que je ne peux rien nier du tout.
— Donc je répète ma question, Alors ?
Je me jette sous la couette mais mon amie la tire immédiatement laissant apparaître mon visage mi gêné mi amusé.
— je le savait, tu lui a dit ! S'exclame-t-elle
— Alors rectification j'ai rien dit du tout, c'est lui qui m'a embrassé en premier quand on est parti en plein milieu de la soirée et peut-être bien que je ne l'ai pas repoussé voir je lui ai carrément rendu son baiser. Déclare-je avec hésitation, a l'affut de la moindre réaction.
— Mais c'est génial ! Ça veut dire vous sortez officiellement ensemble ?
— Je sais pas peut-être que c'était juste dans l'euphorie de la soirée qu'il a fait ça et que je me fais des films, on en a pas parler parce que on avait pas envie d'en parler et de gâcher ce moment merveilleux avec « alors on fait quoi pour dans 1 semaines, tu sais quand on va se retrouver, encore une fois, chacun a un bout de la France ».
— Et du coup tu compte faire quoi dans genre 20 minutes, parce que tu peux pas te cacher ici toute la journée.
— On va faire un truc on descend ensemble et si il ne m'embrasse pas dès qu'il arrive c'est que c'était juste l'histoire d'un soir.
— Et si il t'embrasse ?
— Et bien ça veux dire que ... Je ne suis plus célibataire !
On saute du lit et dansons comme si c'était déjà gagner mais ce n'est pas le cas car il me reste 20 minutes avant le « test de l'amour » comme dit Constance. Elle me tend un short et un chemisier, on se quitte pour se préparer et on se retrouve dans l'escalier avant de descendre dehors, elle réajuste mon haut et on sort. On est a peine sortit que Eliott est déjà la au rendez-vous habituel, il se tourne vers nous et attend sans bouger un souris dans le coin de ses lèvres. Je m'approche de plus en plus et mon cœur bas a mile a l'heure, je n'ai pas le temps de dire un seul mot qu'il m'attrape par la taille, me rapproche de lui et m'embrasse passionnément.
                                    ***
Dans le bus, comme dirait Constance, en « bonne amie » elle laisse Eliott se mettre a côté de moi mais reste tout près ( sur la rangé juste à coté). Pendant le voyage je lui tends le second écouteur branché a mon téléphone et nous écoutons ma musique tout les deux, j'en profite pour faire ce que j'ai toujours rêver de faire, poser ma tête sur son épaule et en signe d'approbation et il cale la sienne sur la mienne.

La visite de Londres se passe extrêmement bien et je suis heureuse que Constance s'entende si bien avec Eliott et qu'elle ne se sente pas a l'écart ou a tenir la chandelle. Au moment de reprendre le bus je demande a Eliott si ça ne le dérange pas que je me mette a coté de Constance pour ne pas la laisser seule et il accepte avec le sourire échangeant sa place avec celle de Constance.
Une fois rentré c'est retour au dortoirs pour le temps libre (équivaut au temps douche + un peu de liberté dans le dortoir et ses alentours).
— Tu vas faire quoi ? M'interroge Eliott alors que Constance part au dortoirs mal réveillé de sa sieste dans le bus.
— Douche et lecture. Dit-je sur un ton sûr.
— Ouh quel gros programme et qu'est ce que tu dirais de : douche et rdv sous le saule avec ton livre ?
— Ça dépend, tu me laisse combien de temps ?
— On viens dès qu'on est prêt.
— Dans ce cas c'est d'accord.
Nous nous séparons et une fois hors de son champs de vision je me précipite vers ma chambre, attrape mes affaires de toilette et cours à la douche, je prends ma douche d'une rapidité hors norme. De retour à ma chambre je coiffe mes cheveux humides et les relève à l'aide d'une pince. Je jette un coup d'œil par la fenêtre qui donne sur le saule et attend qu'il arrive pour descendre, je le vois, me précipite dans l'entrée du bâtiment, m'arrête, jette un coup d'œil dans le miroir et reprend mon chemin normalement. A mon arrivée Eliott ouvre ses bras pour m'étreindre, on s'assoit au pied de l'arbre, Eliott est assis contre l'arbre et moi allonger sur l'herbe ma tête poser sur ses jambes, alors que je lis mon livre il me caresse les cheveux.
                                       ***
Pour la veillée les animateurs nous prennent en plusieurs groupes pour jouer au fameux jeux du loup garou sur la grande pelouse. Après une ou deux partie ils nous laissent aller nous coucher, un peu plus tôt car on était bien fatigué. Eliott n'étant pas dans mon groupe j'attend qu'il passe devant mon dortoir pour lui souhaiter une bonne nuit, alors qu'il arrive à côté d'un groupe de garçon je commence à faire demi tour mais il m'attrape au vole, me fait un délicat bisous sur le front et me souhaite bonne nuit, de ses mots « bonne nuit ma Pauline, je t'aime », comme à mon habitude je rougis et vais me coucher avec comme dernier moment en tête ce tendre baiser de bonne nuit.

14 joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant