Jour 10

7 0 0
                                    

Un matin de plus, mais cette fois ci nous avons le droit de faire une grasse matinée mais étant déjà réveillé, j'attrape le petit carnet rouge et un crayon de bois et commence à écrire des mots, qui deviennent des phrases, qui deviennent un poème.
Après le petit déjeuner on se sépare en groupe certains vont dehors et d'autres dans la salle au dessus du réfectoire. Je suis avec Constance et Eliott dans la grande salle et les animateurs nous sortent des jeux de société et de cartes. Constance attrape la boîte de twister, Eliott et moi nous regardons, haussons les sourcils puis levons les épaules sans donner signe de refus. On enchaine les partie pour au final nous écraser tous les trois en même temps sur le parquet, à bout de force, alors on reste allonger tous les trois à côté, la tête face au plafond, à parler de nos rêves et de toutes les choses qui nous passe par la tête sans pour autant rebondir sur ce que dit l'un ou l'autre.
                                      ***
L'après midi, il propose une sortie à la piscine du centre sportif du collège. Eliott préfère aller faire du basketball et moi et Constance partons pour la piscine. Dans les vestiaires je retire mais lunettes pour aller me baigner mais je me rends compte que ma vue a énormément baisser et que je ne vois plus rien, ainsi je reste près de mon amie telle une petite vieille accrocher à son aide soignante. Une fois dans l'eau, le risque écarté, nous jouons, faisons des courses, et des concours de plongeons.
Une fois que c'est l'heure de rentrer, je cherche Constance des yeux mais sans mes lunettes je ne la trouve pas, alors j'essaie de retrouver l'entrée du vestiaire, mais alors que j'arrive à l'aveugle vers les vestiaires, je ne vois pas un câble poser par terre, je trébuche dessus et m'écroule au sol. Stéphanie accoure vers moi, elle m'aide à me relever et me donne un mouchoir après avoir examiner l'intégralité de mes blessures, je n'ai pas grand chose, juste le front légèrement ouvert mais je stoppe le saignement avec le mouchoir.
— Dis donc t'es la pro de la cascade toi ! S'exclame-t-elle sur le ton de l'humour.
— Ouais je pense que je devrais en faire mon métier. Rigole je
— Ah tu peux toujours creuser la piste si t'as pas d'idée.
— Je regarderai.
Elle me raccompagne au vestiaires où j'ai le droit à une centaine d'excuses de Constance pour m'avoir abandonné. Je me douche et me rhabille, et pose un pansement que m'a donner Stéphanie sur mon front, légèrement sur la droite, et je camoufle ensuite la blessure avec une mèche de cheveux.
                                     ***
Le temps libre est bien plus long aujourd'hui car je n'ai pas à me doucher vu que je me suis déjà lavée à la piscine, alors je vais dans ma chambre prend le carnet, un stylo et marche vers le saule ou je continue l'écriture de mon poème. Quelques minutes plus tard Eliott arrive, les cheveux encore humides, s'assoie à côté de moi, il passe un bras autour de mes épaules, je referme le carnet et le pose sur mes genoux pour passer ma main dans ses cheveux si doux.
— Je vois que tu aimes bien mon cadeaux. Dit-il pour briser le silence.
— Oui il est magnifique.
— Et t'écris quoi ? T'es pas obliger de me le dire. S'empresse-t-il d'ajouter.
— J'ai écrits un poème, pour toi.
— Ah oui ! Rétorque-t-il surpris
— Tu veux que je te le lise. Dis je avec hésitation.
— Bien sûr, mais que si tu en as envie.
— « Je marche dans ce champs de tournesols, avec cette pensée frivol, que tu pourrais m'aimer encore. Je veux tenter ma chance, avoir encore un peu d'espérance, pour que tu m'aimes encore. Aujourd'hui je m'assoie en dessous de ce saule, à tes côtés je prends mon envol, parce que tu m'aimes encore. J'aimerais que cela dur à l'éternité, mais d'autres ne pense qu'en cette impossibilité, pourrons nous nous aimer encore. » je reste en silence après mon énoncé. Et lui aussi.
— Il est pas fini, il faut que je l'améliore. Dis je rapidement avant qu'il ait le temps de dire quoi que ce soit.
— Non non. Me coupe-t-il. C'est magnifique. Comme toi. Renchéri-t-il en me jetant au sol.
Je suis allonger dans l'herbe chaude, il se tient juste au dessus de moi, on se regarde, droit dans les yeux, et il m'embrasse, un baiser intense que ne devrait jamais se finir. On s'allonge dans l'herbe, l'un à côté de l'autre, je pose ma tête sur son torse, je suis bien, je me sens à l'abri, protègerez tout.
— Au faite, t'as fait quoi à ton front ? M'interroge-t-il, brisant le silence.
— Ah tu as remarqué ! Dis je surpris.
— Difficile de pas le voir ! Rigole-t-il.
— Je suis...Un peu... Tomber en sortant de la piscine. Rétorque je avec hésitation.
— Je trouve ça mignon, il te donne un côté cascadeur ce pansement.
Il attrape mon stylo et dessine sur le centre de mon pansement. Il s'y prend avec délicatesse pour essayer de ne pas me faire mal. Une fois fini il attrape son téléphone est ouvre l'appareil photo pour me monter son œuvre. Un petit coeur, fin, discret. Je l'embrasse en guise de réponse de remerciement. J'attrape son téléphone et le tends en l'air pour prendre une photo de nous deux.
                                    ***
Ce soir c'est cinéma, on nous propose plusieurs films, Eliott part sur un film de guerre et moi et Constance partons sur le dessin animé, c'est à dire : Shrek. On finis la séance un peu plus tôt et retournons au dortoir, plus précisément, squatter ma chambre, où on papote et faisons des bracelets brésiliens, c'est une ambiance gaie et euphorique qui règne. Quand tout le monde est de retour nous partons nous coucher, non sans mal vu la bonne humeur qui se dégage de la pièce.

14 joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant