Jour 4

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Un réveil londonien de plus, mais aujourd'hui mon corps a décidé de me réveiller à 5h30 ce qui fait que j'ai déjà eu le temps de lire 2 chapitres de mon livre avant de me préparer et une fois prête je sors à mon petit endroit habituel, plus communément appelé la barrière et entame un troisième chapitre. Mais une force viens me voler mon bouquin m'interrompant en plein milieu de ma ligne.
— Alors qu'est ce qu'une jeune fille comme Pauline Wilson peut bien lire ? Oh ! Nos étoiles contraire de John Green ! Mais ne serait-ce pas le livre du film préféré de cette demoiselle ? Esclaffe Eliott mon livre à la main
— Aller rend le moi, s'il te plaît. Lui réponds-je sur un ton qui n'étais, malheureusement pour lui, pas de l'humour.
— Dans ce cas viens le chercher. Dit-il en levant le livre au dessus de sa tête.
Pour me prêter à son jeu je saute dans tout les sens pour essayer de récupérer mon livre en lui suppliant de ne pas perdre ma page. Après mainte essaies infructueux je finis par déclarer:
— Okay tu peux le garder, mais il te serra d'aucune utilité car petit 1 : tu n'aime pas les romances et...
— Et petit 2 ? Me coupe-t-il
— J'allais y venir.
— Je suis toute ouï.
— Parce que petit 2 tu es analphabète, donc un livre ne te servirait à rien. Crie-je en lui sautant dessus pour récupérer mon livre.
— Belle diversion ! Cri-t-il en m'esquivant.
On rigole de plus belle, tout deux à terre et Constance encore bien endormi arrive. Eliott rougit et m'aide à me relever et me rendant mon livre avec un petit sourire en coin.
***
L'après-midi on est bon pour 2h de badminton, non seulement un sport que je déteste mais en plus auquel je suis ridiculement nul. Je me mets face à Constance et essaie tant bien que mal de servir pendant près de 10 minute, sous les conseils de mon amie, sans aucun succès, monsieur Eliott sur le terrain juste à côté, pour qui ce sport n'a l'air de poser aucun problème, n'arrête pas de se tourner vers moi avec un sourire moqueur en coin. Au bout de 15 minute je perds patience et traverse le terrain pour donner le volant à Constance, au moment où il touche sa main, elle et Eliott éclate de rire.
— Quoi ? C'est pas un crime d'être nul en badminton, je suis douée dans un tas d'autres domaines, chacun son truc. Rétorque-je en allant me replacer avec une moue boudeuse.
Les deux rigolos s'arrêtent de rire, Constance tire et Eliott, tourné vers nous, regarde la partie avec attention, mais au bout de deux passe je laisse le volant m'échapper et tomber au sol. Eliott reprend son match sans oublier de jeter un œil sur moi de temps en temps et de faire son fameux sourire en coin, et moi je reprend ma partie, si on peut appelé ça comme ça, je dirai plutôt mon échange unique avec Constance.
***
Pour la veillée de ce soir, c'est pleins de minis jeux étendu sur la grande pelouse et comparé à la partie de badminton, le vent tourne en ma faveur puisque je gagne tout mes jeux et Eliott perd plus qu'il ne gagne, ainsi je me permet de le regarder avec ce même sourire moqueur qu'il a utilisé contre moi quelques heures plus tôt.
Une fois la fin de la soirée arrivé Eliott et moi marchons à l'arrière du groupe en rigolant, et nous nous quittons quand nous arrivons devant mon dortoirs. Je monte mon coucher mais comme il me reste un peu de temps, j'ouvre mon livre pour finir ce fameux chapitre et à la place de la page de cahier déchiré qui me servait de marque page je trouve un bout de papier blanc parfaitement découpé, je le retourne et les mots « tu es magnifique » son inscrit, il ne me faut pas plus d'une minute pour comprendre qui l'avait glisser à la place de mon marque page car la seule personne qui avait eu la main sur mon livre a part moi était Eliott, je décide de lui envoyer un message: Merci pour le petit mot, tu es plutôt beau gosse aussi ;). Et à peine quelques seconde après j'avais une réponse : Je ne vois pas de quoi tu parle mais merci ;). Je sers le petit bout de papier contre mon coeur, le replace, abandonne l'idée de lire et me couche.

14 joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant