Je suis déjà prête, je cours dans les couloirs du bâtiment pour aller jusqu'à la chambre de Constance ou j'ouvre la porte et trouve un lit vide et défait. Je cherche dans les alentours, je descends au rez de chaussée, pas de Constance, je retourne dans le couloir de sa chambre et toque à la porte juste à côté de la sienne, peut-être que sa voisine de chambre en sera plus, alors que je toque, la porte s'ouvre et j'aperçois Charlie, soulagée je lui demande où se trouve mon amie:
— Excuse moi de te déranger tu ne saurais pas où est Constance elle n'est pas dans sa chambre, juste à côté de la tienne normalement ?
— Ah euh, si oui, elle a été malade toute la nuit je crois que les animatrices l'ont descendue dans la chambre de l'infirmerie à côté de la chambre de Stéphanie.
— D'accord merci beaucoup je vais aller voir.
Je descends vers la chambre de Stéphanie et en effet juste à côté se trouve une porte où se trouve un panneau avec inscrit « infirmerie ». Je toque et Stéphanie passe sa tête dans l'entre de la porte et affiche un petit sourire quand elle me voit, elle ouvre la porte en grand pour me laisser entrer et je vois mon amie toute pale, une bassine posée sur la chaise à côté de son lit.
— Elle a été malade toute la nuit, je pense qu'il serait mieux qu'elle reste ici tout la journée afin de se reposer et de récupérer. Me dit notre animatrice à voix basse pour ne pas la réveiller.
— D'accord mais qu'est ce qu'elle a ?
— On pense qu'elle est malade à cause de la chaleur, elle est rester dehors longtemps hier quand le soleil tapait très fort, certaines personnes sont malades après une aussi forte exposition.
J'acquiesce et sors afin de laisser mon amie prendre un repos mérité.
Nous arrivons au réfectoire, les garçons sont déjà arrivés et j'aperçois Eliott déjà assis avec un groupe d'amis, donc je prends un chocolat chaud et m'installe au bout d'une table, ouvre mon livre et profite d'un petit déjeuner seule comme j'en ai l'habitude chez moi. Eliott se lève, va poser son plateau et s'assoie en face de moi.
— Alors comment ça va ? Elle est pas là Constance ? Dit-il alors que je pose mon livre à côté de moi.
— Ça va et toi ? Et si Constance et juste là elle a juste prit de la potion spéciale invisibilité. M'amuse je.
— Oh salut Constance ! Je t'avais pas vu désolé, t'a bonne mine dit donc. S'exclame-t-il pour rentrer dans mon jeu.
— T'es bête. Rétorque je, secouant la tête avec un sourire moqueur.
On part en cours et ma concentration laisse à désiré, chose que Eliott remarque, je le vois à son regard inquiet, mais il ne dit rien.
***
Cette après-midi c'est sous la pluie que nous prenons le bus vers le musée : Museum of the great western railway, dans la banlieue de Londres. Je m'assoie à côté d'Eliott, toujours dans mes pensées, mais Eliott ne me force pas à parler, il me laisse poser ma tête contre son épaule et me prend la main, entrelaçant ses doigts dans les miens.
On fait la visite du musée, rigolons, et prenons pleins de photos tout les deux, je prends aussi beaucoup de photos du musée pour tout montrer à Constance, qui rate cette sortie, encore alitée pour la journée. Après ça, on a un temps libre dans le grand Outlet à côté. Eliott part avec des amis et je reste seule, je fais quelques achats et m'assoie sur un banc avec mon livre, dans l'euphorie des passants et sous le bruit de la pluie qui tombe sur le toit en métal. A l'heure de rentrer je retourne au point de rassemblement où on nous compte avant de remonter dans le bus, je m'assoie et pose la tête contre la vitre.
— Tu es sûr que ça va depuis ce matin tu es étrange ?
— Ça va, c'est juste la pluie et je sais pas je suis un peu déprimé aujourd'hui. Je m'arrête pour laisser ma phrase en suspens. Il reste plus que 5 jours. Conclus je.
— Alors profitons de ses 5 jours, et tu sais il reste 5 jours ici mais tous ne vas pas s'arrêter d'un coup à partir du moment où on aura quitter Londres, on continuera de vivre après Londres.
— C'est pas totalement faux, mais ça m'angoisse de pas savoir ce qui peut se passer après.
A ces mots il se mit à fouiller dans son sac et en sort un carnet rouge vif, ma couleur préférée, avec un petit cœur couleur or gravé sur la tranche et me le tend
— Tiens, je voulais te le donner le dernier jour mais je pense que c'est le bon moment. Vu que tu traînes toujours avec un carnet dans ton sac et en plus tu écris beaucoup alors je suis certain que ce carnet ne restera pas rempli de pages blanches toute sa vie.
— Merci, il est magnifique. Dis je la larme a l'œil.
Eliott m'embrasse délicatement, et me sert dans ses bras alors que je tiens son cadeau tout contre mon coeur, nous restons dans cette position, immobile, jusqu'à l'arrêt du bus.
En retournant au dortoir je vais immédiatement voir Constance, elle est réveillé et me sourit au moment où je passe la porte.
— Alors on dit pas merci, grâce à moi tu as pu passer la journée en amoureux avec Eliott.
— Sérieux tu es malade et c'est à ça que tu pense. Rigole je.
— Alors raconte moi tout.
Après mon long récits de la journée et toutes les photos du musée passer en revues (même celle de moi et Eliott) je finis par lui montrer le carnet, elle est absorbée par l'histoire et en commente chaque passage.
***
Le soir arrivé, je vais manger et retourne au dortoir, je suis une fois de plus dispensée de veillée pour rester au chevet de Constance car même si elle va mieux ils ne préfèrent pas prendre de risques. La veillée terminée je retourne me coucher dans ma chambre, laissant Constance sous l'oeil attentif de Stéphanie.
Dans ma chambre je feuillette le petit carnet rouge et trouve sur la dernière page les inscriptions « pour l'éternité, notre amour gravé dans nos cœurs , ton Eliott » avec un petit coeur à côté de son prénom, l'écriture est fine et les lettres sont parfaitement écrites. Je sers le carnet une dernière fois sur mon coeur avant de le déposer sur le bureau, d'éteindre ma lumière et de me coucher.
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14 jours
RomanceDe retour a Londres, dans cette fameuse colonie de vacance qui a tout chamboulé dans mon cœur il y a de cela 2 ans. Je suis aujourd'hui plus déterminée que jamais à vivre ce que je n'ai pas vécut il y a 2 ans. On dit que nous n'avons pas deux fois...