Le réveil est très difficile, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, un gros orage a eu lieu de 1h30 à 5h du matin. Alors en plus du manque de sommeil, on ajoute une forte tristesse car c'est mon dernier réveil ici. Il est 6h30 et les animatrices commencent à taper au porte pour qu'on se réveille, le départ est à 7h20 mais il faut finir les valises. Alors je me lève, m'habille et range mes dernières affaires. Avant de sortir, je scrute une dernière fois chaque coin de ce qui a été ma chambre pendant ces 14 jours. Ensuite je sors, ma valise à la main et mon sac à dos bien remplis sur mes épaules, je descends lentement l'escalier, un peu en difficulté avec la valise qui est beaucoup trop lourde. Je vais dehors, le sol encore humide, je respire le bonne air frais londonien. Il est là, il m'attend sa valise à la main et au moment où je le vois je m'arrête et me mets à pleurer, il s'approche immédiatement en courant et me sert dans ses bras. Il me console mais je ne peux pas m'arrêter de pleurer car dans moins d'une heure, le serrer dans mes bras ne sera plus possible. On reste ensemble, jusqu'au bout, une fois que tout le monde est devant le dortoir, on pars vers le réfectoire mettre nos valises dans les bus, le bus pour la gare (le mien) et celui pour l'aéroport (celui d'Eliott) on va ensuite dans le réfectoire chercher nos paniers repas du midi et du petit déjeuner qu'on glisse dans nos sacs. C'est bientôt l'heure on commence à monter dans les bus, je me tiens à côté d'Eliott, mains dans la main, on marche vers mon bus, et arriver devant la porte je monte la première marche, il me tiens toujours la main.
— Je t'aime. Prononce je une dernière fois.
— Moi aussi je t'aime. Me répond il doucement.
Puis à la deuxième marche, où nos mains se lâchent et je monte le reste des marches avec un déchirement au cœur, j'avance dans l'allée, en larme, jusqu'à ce que je trouve Constance qui se lève pour me laisser me mettre côté vitre et avant que je m'assoie elle me prend dans ses bras. Je m'assoie et le cherche à travers la vitre. Constance me tient la main, un geste gentil mais qui me déchire encore plus le coeur car il y a encore 3 minutes c'était sa main à lui que je tenais. Je ne le vois pas, mon amie me prend dans ses bras et me caresse le dos pour essayer de me réconforter. Quand tout d'un coup mon téléphone vibre, un message de Eliott : Regarde par la vitre. Je regarde et le vois juste en face de moi, assis dans son bus une main sur la vitre, je fais de même, les yeux remplis de larme. Eliott : arrête de pleurer tu es plus belle avec le sourire. Alors je lui souris mais mes yeux me trahissent car au même moment une autre larme coule le long de ma joue. Mon bus avance et voilà que je ne peux plus voir son tendre visage, un dernier message fait vibrer mon téléphone, Eliott : je te promet de ne jamais t'abandonner...
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14 jours
RomanceDe retour a Londres, dans cette fameuse colonie de vacance qui a tout chamboulé dans mon cœur il y a de cela 2 ans. Je suis aujourd'hui plus déterminée que jamais à vivre ce que je n'ai pas vécut il y a 2 ans. On dit que nous n'avons pas deux fois...