Mon nom est Clara « Clara Mendès ». Je suis Franco-Camerounaise; de père français et de mère camerounaise. Mes parents se sont rencontrés et mariés avant ma naissance. Ma mère était une femme très pieuse, elle me racontait toujours avant sa mort quelle na laissé aucun autre homme la toucher en dehors de mon père. Eh oui! Ma mère sest mariée vierge, à vingt-six ans, pour moi cétait carrément irréaliste je ne comprenais pas comment une femme aussi belle que ma mère pouvait être aussi coincée mais bon chacun faisait son choix de vie. Ma mère est morte quand javais dix-sept ans. Aucune douleur na jamais égalé celle-là dans mon cur. Mon père vivait ici depuis le mariage avec ma mère mais chaque vacance nous allions à paris tous les trois. Jétais leur princesse à tous les deux, ils nont pas eu dautres enfants et nous vivions à Kribi. Honnêtement depuis mon enfance, jai ce que nimporte qui qualifierait de vie de rêve. Dans toutes mes salles de classe jai toujours été la plus belle, tous mes camarades se battaient pour moi et les filles me détestaient automatiquement.
Jai toujours été consciente de mon extrême beauté, jen étais presque prétentieuse. De son vivant, ma mère était mon gendarme; elle veillait à ce que je ne me perde pas, comme elle aimait le dire alors que mon père, était moins vigilant, encore plus depuis la mort de ma mère. Il sest réfugié dans la prière et cest ainsi quil se sentait proche de ma mère. Il aurait aimé que je sois plus proche de Dieu mais je ne voyais vraiment pas une aussi belle fille que moi se mettre à parler de Dieu partout partout comme une folle, non merci. Comme si prier le matin et le soir ne suffisait pas déjà pour avoir ma place au paradis. Bref moi javais mieux à faire. Ma mère est morte ça faisait déjà deux ans et mon père me donnait tout ce dont javais besoin. Nous sommes allés vivre à Yaoundé pour mes études universitaires, Je voulais rester au Cameroun car les métisses avaient plus de succès ici que dans le pays de mon père et en plus, je pouvais aller là-bas quand je voulais. Jétais déjà en troisième année, je faisais banque et finance et jétais plutôt brillante mais à quoi bon quand on incarne la beauté ?
Un jour je suis arrivée très en retard aux travaux dirigés et cétait lun des enseignants les plus sévères; vous voyez le genre de prof qui vous frustre depuis le premier jour et qui ne ris avec personne ? Cétait le prototype de ces enseignants-là. Il devait avoir quarante ans ou plus et quand il ma regardé, jai compris quil me trouvait très belle, comme tout le monde dailleurs, surtout que ce jour je nétais pas arrivée en retard pour rien je me préparais, javais attaché ma très longue chevelure frisée qui tombait jusquau fesses, jétais dans un jean et un haut bien moulant. Tout dans mon vestimentaire était toujours fait exprès pour attirer les regards, tous les regards et le prof nétait pas une exception.
Le Prof : Mademoiselle vous avez deux heures de retard, pour un cours de trois heures.
Moi : Bonjour monsieur.
Le Prof : Vous navez pas besoin de me saluer, donnez-moi la raison de ce retard.
Moi : Monsieur, je ne préfère pas sinon vous serez encore plus en colère.
Le Prof : Dites quand même.
Moi : Je devais me maquiller et prendre soin de moi, et après ça mon chauffeur na pas été à lheure mais je vous promets, dhabitude je suis très à lheure.
Le Prof : Daprès votre couleur de peau et votre accent je peux déduire que vous êtes française.
Moi : Oui, mais franco-Camerounaise. Je suis juste plus claire.
Le Prof : Ok entres mais que ça ne se reproduise plus.
Tout le monde était hyper surpris et certains étaient énervés. Je ne savais pas ou masseoir jusquà ce que je voie une fille assise toute seule. Je suis allée vers elle, elle ne me gérait même pas, elle était concentrée sur son cours
Moi : Bonjour ma chérie, je peux masseoir avec toi ?
Elle : Tu fais ce que tu veux de toutes façon, ce nest pas ma maison ici.
Je nétais pas habituée à ce quon me parle aussi froidement. Je ne comprenais pas trop lattitude de cette fille mais je me suis tout de même assise à côté delle, et le cours sest terminé sans soucis. À la fin de ce cours, le professeur ma demandé de lattendre. Je savais déjà ce quil allait me dire et je ne me suis pas trompée
Le Prof : Ma belle Clara, je suis tout de suite tombé sous ton charme et je ne suis pas du genre à passer par quatre chemin, jaimerais que tu sois ma copine.
Moi : Quel âge avez-vous ?
Le Prof : A peine quarante ans.
Moi : Jen ai que vingt-deux et je prendrai le temps de réfléchir à votre proposition et aussi à si vous êtes capables de prendre soin de moi. En plus de cela, vous êtes mon enseignant. Bref, on en reparlera, pour le moment mon chauffeur mattends dehors, je vais vous laisser mon numéro.
Le Prof : Tiens ma carte ma jolie, jattendrais impatiemment ton appel ou nimporte quel signe venant de toi.
Je suis partie de là et je savais que jallais revoir mon prof, je ne sais pas pourquoi mais javais un amour incontesté pour le matériel, pourtant javais grandi dans largent et je ne manquais de rien. Deux jours plus tard, je dinais avec mon professeur et mon père savait que jétais à une soirée avec des amies. Mon prof avait déjà une idée de mon standing de vie et donc il a mis le paquet et à la fin du repas, il ma offert une montre. Je my connaissais, cétait de lor pur, je nen revenais pas, je ne peux pas dire ce qui mempâtais. Mon père avait lhabitude de moffrir de prestigieux cadeaux mais les cadeaux qui me venaient de mes prétendants étaient plus valeureux à mes yeux. Javais limpression que cest ainsi que je devenais une femme.
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Le poids de mes erreurs
SpiritualDécouvrez dans cet ouvrage l'histoire d'une jeune demoiselle du nom de Clara Mendes qui, dans son aisance, a décidé de s'offrir aux plaisirs du monde. Un moment donné de sa vie, elle fera face à une tragédie et verra sa vie être chamboulée. Mais à...