Je l'aime !!!!! Je suis amoureux de l'ami de Louis ! Mon dieu je vais mourir de honte... Maman tu étais l'amie du meilleur ami de papa. Comment vous avez fait ? Parce que sincèrement je suis perdu. Je dois lui dire ? Lui cacher ? J'en sais rien, c'est trop compliqué. Si vous saviez comme il est beau. Son sourire... Vraiment. Toujours souriant. C'est ça qui m'a charmé chez lui, sa façon adorable de sourire quoi qu'il se passe. C'est un ange. Un soleil. Un amour ! Je suis niais, non ? Ah ! Peu m'importe. Je suis amoureux et c'est ce qui compte. Le problème est qu'il est en couple. Avec une fille. Donc... Je peux toujours attendre. Enfin ! C'est mieux que d'aimer son meilleur ami ! Je ne sais pas ce que je ferai si ça arrivait... Ce serait horrible mon dieu. Aimer son meilleur ami, faut vraiment être débile !
James regardait partout depuis une demie heure. Son billet tournait entre ses doigts. Il devait trouver à manger. Théodore avait faim. Non, c'était faux. Il n'avait pas faim mais voulait manger. Comme toujours.
Le regard du plus jeune se posa sur un kebab plus loin. Il soupira de soulagement et entra. L'odeur à laquelle il s'attendait ne le saisit pas et il s'en étonna. Le kebab sentait bon et le ventre du noiraud commença à gronder tout de suite.
Il demanda deux barquettes de frites, refusa le thé qu'on lui proposait. Oui, même s'il y a du cannabis, merci. Le vendeur de kebab - que James et Théodore prenait plaisir à appeler kebabier - retourna en cuisine, rigolant seul à sa propre blague. Il était fier de lui et James se força à sourire pour ne pas le vexer.
Le noiraud passa une main dans ses cheveux, déposa l'argent sur le comptoir et s'assit sur une chaise haute pour attendre. Il attrapa son téléphone mais n'avait plus vraiment de batterie donc attarda son regard sur la télé qui diffusait des clips. C'était Rosalía qui passait actuellement, se dandinant sur la plage.
Cinq minutes plus tard, le kebabier lui tendit les deux barquettes et le jeune homme partit en direction du parc où l'attendait son ami. Il déposa le petit sac qui contenait les frites sur une table de pique nique et s'assit à sa place à l'ombre habituelle tandis que le brun prenait celle au soleil.- Tu gères, James, dit Théodore en commençant à manger.
- Qu'est-ce que je ne ferai pas pour toi, Théo, ricana James.
- Le kebabier t'a dragué ?
- Non, ça va pas !Théodore pouffa de rire et haussa les épaules. Il saisit ensuite son téléphone et captura ce moment en souriant. Il ferma les yeux et resserra sa veste autour de son cou, sous le regard amusé de James.
- Mon dieu pourquoi fait-il si froid ? frissona-t-il. On est au printemps pourtant !
- Tu te plains toujours.
- Le culot !Le noiraud reçu une frite dans le visage et dévisagea son ainé qui filmait. Il n'allait pas lui donner la joie de répliquer, il ne voulait pas offrir à Théodore une photo dossier de lui.
Théodore était un véritable gamin quand il s'y mettait, et James aimait ce côté enfantin qu'il possédait. Il l'amusait tout le temps. Ils ne s'ennuyaient que rarement.
Alors que les deux garçons mangeaient en parlant de tout et de rien, le téléphone du plus jeune sonna. C'était sa mère. Il se releva et s'excusa pour s'éloigner.- Allô, maman ?
- Oui, je voulais te parler de quelque chose, répondit Lucie.
- Je t'écoute.James regarda Théodore et vit que le brun était en train de prendre ses frites. Le plus jeune ouvrit la bouche et lui fit signe d'arrêter tandis que Lucie continua :
- Tu m'avais parlé de ton désir de ne plus être seul.
- Ah ?.. James était absent de la conversation, trop occupé à faire signe à Théodore d'arrêter ce pillage.
- James écoute moi, tu n'es pas concentré. Qu'est-ce que tu fais ?
- Mais c'est Théodore, il prend mes frites...
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C'était simple
RomanceUn mannequin, un danseur. Quel avenir pour eux deux ? ** James craignait d'entendre sa voix. Mais aujourd'hui, Théodore lui manquait trop. - Oui ? James ? Le cœur de James accéléra. Oui. Enfin il l'entendait.