𝑵𝑨𝑻𝑨 𝟐

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- ALEC -

Night Club

Je n'aime pas les boites de nuit. Trop de monde, trop, trop bruyant. On devrait mettre la musique moins forte, non ? Le dernier facteur qui est entré en ligne récemment c'est la présence abusives de penis. Autrement dit y'a aussi trop d'hommes. Et ça me dérange parce que j'ai un fardeau qui ne sait rester assise et qui a toujours besoin de se trémousser dans tous les sens lorsqu'elle entend de la musique. C'est bien d'Amy dont je parle. Je ne peux ni l'empêcher de danser, ni crever les yeux de tous les garçons présents sur la piste de dance. Ils reluquent mais ne l'approche pas. Tant mieux. Ce doit être mon odeur de mâle alpha qui règne autour d'elle, qui les empêche d'aller plus loin. Et comme contrairement à elle, danser en public ne fait absolument pas parti de mes passions, je me contente de jeter un oeil sur elle de temps à autre. Bon, heureusement qu'elle n'est pas seule, sinon j'aurais été forcé de l'accompagner.

— Détends toi un peu tu veux ? On va pas te la manger, crie Yves par dessus mon oreille.

— Elle va pas me faire croire qu'elle a pas conscience qu'on la regarde quand même ? Tss ça m'énerve, ronchonnais-je

— Les risques du métier. Qui a dit que sortir avec une jolie fille était facile ? Ne pas dormir la nuit quand elles sont pas avec nous parce qu'on craint constamment qu'elles se fassent draguer et d'autres situations plus irritables les unes que les autres. Bienvenue au club !

— Aller dégage, dis-je en repoussant sa tête.

Son cul doit être jaloux de toute la merde qui sort de sa bouche à celui là. Donc c'est ça être fou d'amour pour quelqu'un. Bah cet aspect n'est pas des plus satisfaisant.
Je finis tout de même par la lâcher du regard et me mêle plutôt à la conversation inaudible de mes amis. Il n'y avait que Yves, Thomas, et moi à la table. Tous les autres étaient aller danser. Yves serait-il mourant ? Depuis quand il s'assoit lui, quand il y a de la musique ?

— Fin c'est vrai quoi ! Vous êtes devenu tous gnan-gnan depuis que vous avez trouver l'amour, rouspète Thomas.

— Quoi t'es jaloux ? Si t'arrives pas à trouver la bonne on y peut rien nous, continue Yves

— Je suis super jaloux même ! Tiens vous savez quoi ? On a qu'à faire comme les filles là. Une soirée pyjama ! Ça peut être vraiment stylé et je..

Je ne les écoute plus de nouveau parce que cette conversation va mal finir je le sens. C'était un enchaînement de bêtises et on sait pas où ça va nous mener cette histoire. Soirée pyjama, pour qui il nous prend au juste ?

Je m'ennuie tellement que les souvenirs finissent par regagner ma mémoire. C'est bien ici que j'ai fais la connaissance d'Amy pour la première fois. En y repensant c'était pas la meilleure rencontre de l'année. J'avais un peu trop bu dans mes souvenirs, je la trouvais un peu arrogante sur les bords, j'aimais pas spécialement sa façon de se tortiller dans tous les sens et puis Farid a bien failli lui casser la gueule et je suis intervenu. En me demandant ce qui aurait pu se passer si je ne l'avais pas fait, ma mâchoire se contracte presque automatiquement. L'idée même que l'on puisse lever la main sur elle me fait froid dans le dos. Je suis trop beau et trop jeune pour finir le restant de mes jours en prison. Or grande bouche qu'elle est, savoir se battre est indispensable. Je serais tenté de dire qu'elle en profite un peu pour se lâcher parce qu'elle sait que j'assurerai ses arrières quoi qu'il arrive. Comme la fois où quand on est allé faire les courses et qu'elle s'est littéralement déchaînée sur un homme qui venait de lui piquer sous le nez le dernier paquet de fromage. Il s'était hâté de récupérer le sachet voyant qu'Amy allait le prendre. Je pouvais comprendre son mécontentement mais elle s'était un peu trop lâché je trouve. Puis, comme il commençait à se montrer insolent, j'ai du intervenir. Je vous passe les détails. Au final, madame a récupérer son foutu fromage et on a pu continuer les courses. Quelle capricieuse celle là.