𝑵𝑨𝑻𝑨 𝟐

14.

A M Y
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– Je te comprends pas meuf, c'est toi qui fait la tête et c'est toi qui te lamente ?, se moque t-elle.

– Sakina si t'es venue pour me faire chier, tu prends la porte.

– Olala ce que tu peux être grincheuse ! Mais c'est vrai, c'est de ta faute et seulement la tienne, si Alec t'appelles pas.

– Merci Einstein, je suis au courant !

Voilà deux jours entiers que je n'ai ni vu, ni parler à Alec. Et comme je devenais folle, Sakina s'est pointé pour me tenir compagnie. Sauf que j'ai envie de la mettre dehors maintenant.

– Amy, ok Amy assieds toi, elle m'attrape les épaules pour que je m'assoie avec elle. Tiens, elle me tend mon téléphone. Appelles le.

– Il va pas vouloir me parler.

– Essayes quand même.

– Il va rejeté mon appel, me lamentais-je

– APPELLES !

Je compose son numéro et porte le combiné à mon oreille, la boule au ventre. Après quelques secondes, je tombe sur sa messagerie.

– Je t'avais dis quoi !, soufflais-je.

– Bon on va chez lui alors ?

– Quoi ? Mais t'es malade ? Il a une famille je te signale ! On se pointe pas chez les gens comme ça. Non je vais attendre. Il est peut-être occupé à faire, je ne sais quoi.

– Tu veux toujours pas m'expliquer ?

– Non. Je veux parler avec lui d'abord.

– Ok ! Bon et si on discutait voyage ? On a un plan pour nos vacances en Croatie.

– Dis toujours, je réponds de manière désintéressé.

– Une maison avec piscine à 15 minutes en voiture d'une magnifique plage paradisiaque à Split ! Si c'est pas magnifique ça !, elle me montre des photos.

– La maison est superbe j'avoue.

– Superbe et pas chère ! C'est une amie que me l'a recommandé.

– Vous avez vite trouvé dis donc.

– Plus vite on s'y prend mieux ce sera ! Je ferais part de nos plans aux autres plus tard, voir ce qu'ils en pensent.

– Ça me paraît bien. D'ailleurs il faut que je me prépare bichette, je travaille jusqu'à ce soir.

– Ah ça y'est, le resto a réouvert ?

– Ouais enfin. Si je veux partir en vacances il me faut des ressources.

– Bon de toute façon faut que j'y aille j'ai rendez-vous avec mon père. On se voit plus tard, elle me fait un bisou. Et parles à ton mec !, dit-elle en s'éloignant vers la porte.

Je soupire en récupérant mon téléphone sur la table. Rien. Le néant. Il m'énerve ! C'est moi qui doit être énervée pas lui enfin ! Bon d'accord c'est vrai, j'ai un peu fait la maligne à ne pas répondre à ses questions mais, j'étais très, très remontée ! On peut dire que je l'ai bien cherché tiens.
Tout en continuant de ruminer je vais me préparer pour le travail. Ça m'avait pas manqué, mais le loyer ne va pas se payer tout seul.