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A M Y
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Deux semaines plus tard

— Je panique. Imagine que je ne l'ai pas ?

— Mais y'a pas de raison.

— Imagine la catastrophe si j'ai échoué ?

— Mais non, impossible.

— Mon père va me dire de rentrer c'est sûr !

— Ah non ça c'est inconcevable.

— Et je, purée Alec ! Comment t'arrives à être aussi nonchalant ?

— Bah peut-être parce que moi j'ai réussi mes exams ?, il affiche un sourire gracieux.

Je vais lui foutre mon poing dans la figure, il va voir.
On est vendredi et c'est aujourd'hui que je vais connaître les résultats de mes examens. Et étant une grande stressée de tout, cet événement n'allais pas y échapper. J'attends de recevoir les résultats via un logiciel. Le temps est long et Alec n'arrange rien. Lui a eu ses résultats il y a trois jours et les a réussi avec succès. Je suis très contente et fière de lui, mais ma joie sera double si un résultat positif s'affiche aujourd'hui pour moi aussi.

— Arrêtes de stresser t'en fais pas. T'as bossé comme une acharnée souviens toi. Je suis certaine que tu as-

— C'EST L'HEURE C'EST L'HEURE !

Pas le temps d'écouter son blabla. Il est 11 heures et la plateforme est maintenant accessible. Je rentre ce que je dois rentrer pour connaître mes résultats mais j'ai tellement peur d'avoir échoué que je n'arrive pas à cliquer sur le bouton.

— Bon tu m'énerves. Pousses toi je vais regarder.

Bah oui tiens. Sers moi à quelque chose d'utile. J'essaye de déchiffrer l'expression de son visage pour avoir un indice mais rien, neutre. Il est doué pour être inexpressif. Je déteste ça. Mon cœur cesse de battre quand il ouvre la bouche.

— Alors voyons voir... et voilà madame, deuxième année validée avec 13,02 de moyenne. Toutes mes félicitations !, dit-il en tournant l'ordinateur.

Un cri de satisfaction s'échappe de ma gorge. J'ai réussi ! En combinant boulot et études j'ai réussi à valider mon année. C'est un réel soulagement je vais enfin pouvoir souffler. J'espère que grâce à ça, mes parents verront que je suis capable de gérer ma vie seule, et qu'ils me feront plus confiance à l'avenir.

— Je suis géniale !

— Je suis fière de toi miss, viens là, que je te fasse un petit bisou baveux.

— Non arrêtes ! Ça chatouille !, dis-je tandis qu'il tartine ma joue de bisous mouillés. Degeulasse.

— Moi aussi je t'aime. J'espère que ça s'est bien passé pour les autres aussi.

— J'espère oui. Je suis trop contente ! Bon t'as faim ?

— Moi ? Toujours, il me tire vers lui.

— Pas cette faim là, pervers, je retire son bras qui entoure mes hanches. Pousses toi aller.

— Non restes avec moi !

𝑵𝑨𝑻𝑨  𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant