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- A M Y -

Plus que deux jours, avant que je ne retourne chez mes parents le temps de quelques jours. Et à moins que je ne sois pas au courant, Alec m'accompagne toujours. Je stresse comme pas possible. Et ce dernier triple tandis que je dois appeler ma mère pour le lui annoncer. Un parent sur deux de prévenu ça rend tout de suite les choses moins difficiles non ?

J'étais à la maison et on était en début d'après-midi. Je voulais faire ça avant qu'Alec ne vienne me chercher. Il m'a juste dit d'être prête à 15 h 00. Avec lui, je m'attendais à tout. Je décide de faire un appel vidéo avec ma mère, je veux pouvoir cerner l'expression de son visage.

Conversation téléphonique

— Allô Amy ?

— Coucou la plus belle !

— Ça va ma fille ? Mais t'es toute belle dis donc ! Mais t'as maigri Amy. Tu manges bien ?

— Oui maman, je mange toujours pour trois t'en fais pas, riais-je.

— Bon d'accord. J'espère que tu ne m'appelles pas pour me dire que tu viens plus !

— Même si j'ai pas envie, je serais là, soupirais-je.

— Oh aller, tu vas quand même pas rater le mariage de ta cousine. Vous vous entendez bien, ça serait bizarre que tu sois absente.

— C'est ça, où la bouche des gens qui t'inquiète ?

— Oh Amy ne commence pas ! Déjà que c'est assez compliqué comme ça n'en rajoute pas. J'ai réussi à minimiser la chose avec ton père, c'est déjà ça !

— Encore heureux, c'est toi qui allais me jeter dans la gueule du loup, murmurais-je. Maman j'ai un truc à te dire ! Je parle plus fort.

Autant y aller franco.

— Je t'écoute. Qu'est-ce qu'il y a ?

— Tu crie pas, d'accord ? Et tu t'affoles pas non plus.

— Oui oui. Alors, c'est quoi ?

— Hum, je viendrais pas seul à Paris.

— C'est-à-dire ? Tu viens avec une amie ?

— Pas une. Un.

— Ah oui ? Et c'est quel genre d'ami ça ?

— Bin.. Du genre petit ami, je dis plus doucement.

— Quoi ? Parle plus fort !

— Je vais venir avec mon copain !, je lâche finalement.

Elle ne dit rien. Elle me regarde en fronçant simplement les sourcils.

— Tu es allé t'amouracher alors que tu devais aller étudier !

— Maman, soufflais-je.

— C'est exactement ce que ton père craignait. Il va encore dire que c'est de ma faute. Que j'aurais dû te retenir de partir, blablabla.