𝑵𝑨𝑻𝑨 𝟐

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A L E C
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Je referme lentement la porte d'entrée de la maison pour ne réveiller personne. Enfin personne. Ma mère était assise devant la télé.

– Tu m'attendais ?, dis-je en m'approchant d'elle.

– Non, je n'arrive pas à dormir. Tu es assez grand maintenant, je n'ai plus à te surveiller.

– Oui mais Tony tu le flic lui. C'est pour ça que t'es debout non ? T'as peur qu'il s'enfuit à nouveau, je m'installe à ses côtés .

– Alors je n'arrive pas à le cacher à ce point ?

– Tu sais bien qu'à moi on l'a fait pas, maman.

– C'est vrai, soupire t-elle. Il ne nous adresse même pas la parole alors qu'il est rentré à la maison de son propre gré. Il nous en veut de l'avoir envoyé là bas et j'ai peur qu'il fasse une bêtise.

– Je vois. Tu sais déjà ce que j'en pense et je reviendrai pas là dessus. Néanmoins si t'as besoin, je veux bien faire un effort, pour toi. Et désolé pour hier maman, je regrette de t'avoir parlé comme je l'ai fais.

– C'est pas grave Alec, je sais que c'est dur. Ça ira avec le temps ne t'en fais pas d'accord ? Alors ta soirée ? Avec qui tu étais ?

– Heu maman, on en parle plus tard ok ?,je lui embrasse le front et me relève. Je suis fatigué et j'ai cours demain tu comprends j'espère.

– Mais oui ! Tu ne vas pas garder cette fille mystérieuse secrète longtemps. Je finirais par savoir ce que je veux.

– Je t'aime !

Je prends les escaliers et regagne ma chambre. J'ai jamais parlé de filles avec ma mère alors ça me gène. En plus je veux pas parler d'Amy à ma mère sans en avoir discuté avec elle avant. Alors tu attendras maman.

**

– Alors ? Tu le vis comment que Tony soit revenu, demande Thomas.

C'est l'heure de la pause déjeuner et on est aller chercher un truc à la cafet. Ma mère a dû prévenir la sienne pour Tony, d'où sa question.

– Bah je m'en fou. Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Tant qu'il m'adresse pas un mot ça va.

– Il va mieux tu crois ?

– J'en sais rien Thomas je t'ai dis que je lui parlais pas. Mais je suis pas sûr qu'il soit totalement clean. À coup sûr il va recommencer.

– Dire qu'on était inséparable avant, rumine Thomas.

– Ouais et bah on y peut rien d'accord ? C'est pas nous qui l'avons envoyé s'acheter ces conneries, à la con. Putain. 

Je dégaine une sucette de mon sac et la porte à ma bouche. Parler de mon frère ça m'irrite comme pas possible. Et que fait Alec quand il est irrité ? Il mange des sucreries. Ça m'étonne d'avoir des dents en parfaite santé depuis le temps.

– Détends toi frérot c'est bon j'en parle plus, rigole t-il. Tiens parles moi plutôt d'autre chose. Ça va avec Clara ?