Chapitre XIV: Absence de désires

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Précédemment: Je me lève brusquement, la tête dans les vapes. Je me met à courir loin de se meurtrier. Je ne regarde pas autour de moi et je n'entend plus rien. Je ne veux plus rien écouter. Je vois cette voiture foncer à tout allure vers moi puis trou noir.

Le réveille fut dure. Tout était très vide autour de moi. Tout était très confus. Je ne savais pas où je me trouvais mais quand je voyais un médecin et une infirmière m'examiner j'ai compris que je me trouvais à l'hôpital. Je me demande alors où se trouve mon enfant mais je n'arrivais pas à parler. Je n'arriver pas à bouger. Le médecin et l'infirmière parlent entre eux sans savoir que je me suis réveiller. J'écoute leur conversation malgré moi.

Médecin: Le fait qu'elle soit en vie est déjà extraordinaire donc il est normal que son bébé n'a pas survécu à cette accident.

Infirmière: C'est vrai mais je ne suis pas sûr qu'elle se réveillera un jour. Mlle SY n'a pas l'air en bonne état. Cela fait déjà un mois quelle est en réanimation.

Médecin: Certes mais je suis sûr qu'elle s'en sortira ne perdons pas espoir.

Infirmière: Oui vous avez raison.

Alors qu'ils continuent de discuter, je n'arrive plus à les écoute. Mon bébé est donc m. . . enfin lors de l'accident d'après eux il n'est plus là. Moi je suis toujours en vie et lui il est. . . Je ne peux pas l'accepter, je n'arrive même pas à dire le mot. C'est impossible ! L'enfant que j'ai tant attendu ne peut pas être. . . Sur ses pensés je me mis à pleurer silencieusement et je dis d'une voix très sèche.

Moi: Issa ? Pourquoi toi ?

    L'infirmière entendit les seules mots que j'ai pu prononcer. Elle me regarde choqué et dit la nouvelle au médecin qui se mit à m'examiner. 

    Ils m'ont donner de l'eau et de la purée car je n'est pas assez de forces pour mastiquer. Je suis plâtré à mes deux jambes et mes deux bras et je porte un bandage sur tout mon visage. J'ai aussi un corset médical pour mes côtes fêlés et pour ma colonne vertébrale qui à reçu un choque. Le bilan est lourd et je ne pourrait peut-être plus jamais marcher. Mais cela ne me rend pas triste. Je suis triste car j'ai perdu l'enfant que j'ai porter pendant presque 9 mois. Je suis triste car je l'attendais tellement que je n'ai jamais imaginer cette possibilité. Le choque est immense et le vide que je ressens est inimaginable. Je ne veux plus vivre. Je ne veux plus rien dans cette vie quitte à me tuer je le ferais. J'ai tellement mal au coeur que seule Dieu peut connaitre ma douleur. Mais pourquoi moi ? Pourquoi c'est toujours moi qui doit souffrir ?

Le lendemain, l'après-midi.

    J'ai subit énormément d'examens physiques comme psychologiques. D'après la psychiatre je souffre surement d'une dépression sévère. Elle veut qu'après mon séjour à l'hôpital j'aille à l'hôpital psychiatrique avant de retourner chez moi. De toute manière à quoi bon me précipiter, chez moi personne ne m'y attend. Ils ont aussi prévenu ma famille lors de mon réveille et mes "parents" sont censés venir aujourd'hui. D'après les soignants, mes parents sont très souvent restés auprès de moi pendant mon coma. Je ne sais pas quoi en pensé surtout qu'ils m'ont laissés tomber au moment où j'ai rétablis la vérité sur Ayhan. D'ailleurs quand je pense à lui j'ai tellement mal au coeur pourtant je devrais avoir l'habitude qu'il me trahis. Il m'a trahi tellement de fois que je ne saurais compter. Mais Mike, lui c'est le pire. Je ne peux même pas vous décrire à quelle point il me fait souffrir. Je pensais qu'Ayhan était de la pire des espèces mais je n'aurais jamais penser que Mike serais le bourreau qui finira par m'achevé. Je me sens stupide d'avoir penser que je méritais le bonheur. Ils m'ont anéantis et n'ont laissés qu'un vaste vide dont je ne sais pas comment y sortir.

    Dans les alentours de 15H30, mes parents sont arrivés au chevet de mon lit. Le silence qui nous entoure est insupportable mais compréhensif. Nous pouvons y lire une culpabilité qui nourris sans cesse se silence. Les mots ne peuvent sortir de nos bouches seule un mot peut mettre fin à se silence ! Alors je leur dit.

Moi: Désolé. . .

    Pourquoi suis-je désolé ? Je ne sais pas vraiment. Serais ce la honte que j'ai pu leur infligé ? Serais ce la peine je j'aurais pu leur causé ? Ou serais ce tout simplement un mot comme un autre ? Dans tout les cas je ne sais plus faire la distinction.

Mariama: Personne ne voulait que ça finisse ainsi. Alors ne soit pas désolé pour une chose dont tu n'est pas coupable. Les vrais coupables c'est nous. Nous t'avons laissé voué à toi-même alors que tu étais enceinte. Tu as faillit mourir pendant que nous nous étions toujours autant en colère contre toi. Ton enfant est mort par notre faute. Alors, nous sommes désolé. Si c'est trop difficile de vivre seule tu peux revenir à la maison, personne t'en empêcheras.

Baba: Mariama a raison. Le pardon est une vertu et sache qu'ont attendras toute notre vie ton pardon. 

Moi: Mais c'est moi qui vous est fait honte ! C'est moi qui a créer toute cette histoire à cause d'un foutue homme qui ne faisait que me manipuler. Je suis partis sans même me retourner pour m'isoler loin de tous en pensant éviter les désastres que j'ai causé. J'ai agit égoïstement sans pensé à. . . à mon fils. J'ai tout perdu ! sniff. Je n'attend plus rien. Ne vous forcez pas à être compréhensible envers moi. S'il vous plait ne me faites pas croire l'impensable. Je ne veux plus espérer.

Baba: Quand ta mère est décédé, je croyais aussi qu'il ne me restais plus rien. Je me suis isolé, j'ai perdu gout à la vie. Mais ta grand-mère, que la paix sois sur elle, m'a dit "Allah (Dieu) donne la vie et il la reprend aussi, c'est la seule chose dont nous pouvons être certains. Nous les vivants devons savoir regarder se qu'il nous reste. Nous devons apprendre à vivre avec se manque que le défunt nous a laissé. Nous devons reconstruire notre avenir et profité de chaque moment et le savouré même si c'est dure. La mort ne fait que nous rappeler que nous devons d'avantage profité de la vie qui nous est offerte." Je ne te demande pas d'oublier ton enfant mais juste d'avancer malgré tout. C'est dure de comprendre alors que tu viens juste d'apprendre la nouvelle mais sois forte ma fille tu y arrivera.

Moi: Baba je suis tellement désolé. . . pardon ! (pleure)

    Il s'approcha de moi et me pris dans ses bras. Il pleure et c'est bien la première fois que je le vois dans cette état. Mariama nous a rejoint. Ils ont réussi à me donner un peut d'espoir. Ils ont réveiller cette petite étoile qui sommeil sous se vide immense.

    Après se petit moment je leur est expliquer ma vie à Marseille. Mon travaille, Mike, Ayhan et les problèmes qu'ils m'ont causés. Ils m'ont dit d'aller porter plainte et c'est ce que je vais faire. Ils ont finit par partir au bout de deux heures pour s'installer à un hôtel pas loin de l'hôpital.

    Les infirmiers m'ont enlevés de mon fauteuil et ils m'ont installés sur mon lit après m'avoir fait une toilette et de m'avoir fait dîner. J'étais épuisé à cause de mes douleurs intense à la tête alors ils m'ont donner des calmants. 

    Je suis un peu dans les vapes. Il doit être minuit. Je suis enfin prête à m'endormir mais je vis cette silhouette qui m'observe. Il est assis sur la chaise en face de mon lit. La nuit noir m'empêche de voir le visage de l'homme. Mais je sais déjà qui c'est. Je le reconnaitrait entre mille.

Le fiancé de ma soeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant