Bonsoir !
J'ai relu toute mon histoire récemment ; d'une part, je me rend compte que j'étais vraiment une gamine à l'époque, sacrément crue avec des propos vraiment révoltants. Si un propos vous a offensé, je m'en excuse. J'ai 20 aujourd'hui, j'ai gagné en maturité, et j'admets que j'ai vraiment eu des propos déplacés. Vous m'en excuserez donc.
Pourquoi je fais cette partie ? Car en relisant, j'ai vu que je voulais faire une partie avec des souvenirs, anecdotes balancés comme ça.
Je pense en faire une partie mauvaise ; des souvenirs douloureux. Ça peut être long, ça peut n'être qu'une phrase.
Et peut-être faire une partie de bon souvenirs, histoire que cette histoire soir pas complétement sombre et déprimante (malgré le titre !)
Cette partie changera donc régulièrement, je pense. Je prend connaissance de certaines choses que j'ignorais auparavant ; vu que ma mémoire est très mauvaise, je pose ça ici.༓❅⃝༓༓࿇⃝༓༓❅⃝༓
"La chambre froide"
Plus d'une fois j'ai failli mourir à cause de ma mère, mais pas directement ; là où j'habitais, il faisait très froid en hiver
(On pouvait atteindre les -10°). À chaque fois que j'étais malade, pour un rhume ou une grippe, ma mère avait sa "technique" pour guérir : se mettre nue dans son lit, allongée sur le dos, les cheveux attachés, sans couverture, dans le noir et avec la fenêtre grande ouverte.
Aucun moyen pour me réchauffer, ne serais-ce qu'un peu.
Je voyais la couverture à mes pieds ; j'avais tellement, tellement froid, mais si j'étais vu avec la couverture, je serai battue.
Ses arguments pour ce traitement étaient : "pour faire baisser la fièvre, ta température corporelle doit être la plus basse possible. Pour affaiblir le virus, tu dois t'affaiblir aussi"
Alors qu'elle, quand elle était malade, elle s'enroulait dans la couette, buvait des tisanes, mangeait des bons plats, prenait des bains chauds.
Moi, je ne devais pas manger. Ne pas me laver. Ne pas bouger. Rester immobile, dans une chambre entre -5° et -10°, pendant plusieurs jours. J'en perdais la notion du temps, je ne ressentais plus rien dans mon corps, je me sentais déjà morte. Et ce n'était qu'aux portes de la mort qu'elle avait ""pitié"" et acceptait de me donner des médicaments, en me traitant de "fragile" "même pas capable de guérir d'un rhume toute seule"
Au moins, aujourd'hui, je ne ressens plus le froid : je sors en jupe et tee-shirt en plein hiver.༓❅⃝༓༓࿇⃝༓༓❅⃝༓
"Alcoolique"
J'ai failli devenir alcoolique à cause de mon père.
Il invitait tout le temps ses potes alcooliques et drogués, comme lui. Mes journées se limitait à de la musique à fond, des rires et des bruits de verres, une nuage de brume puant le cannabis qui volait permanent dans tout l'appart.
J'expliqua à mon père que je n'aimait pas des amis, qu'ils ne m'inspirait pas confiance. (L'un d'eux est venue dans ma chambre, pour m'expliquer les différentes manières de tuer une personne facilement, un autre qui me fit des menaces de mort et de viol "heureusement que t'es sa fille, sinon je t'aurais déjà baisé et tué")
Il me proposa donc un marché : "ok, je n'invite plus mes potes pour boire. Mais en échange, tu bois avec moi. Je n'aime pas boire seul."
Je pensais faire pour son bien, car ses amis étaient très nocifs, toxiques. Je voulais pas qu'il devienne pareil. J'ai donc accepté. Chaque jour, il me servait du pastis. Dès le matin. Il venait vérifier que je finissais mon verre, et si ce n'était pas le cas, je devais le boire cul sec pour être resservit.
Je devais boire 4-5 verres de pastis par jour (à 17 ans, n'ayant jamais bu) et d'autres alcool, et les surprises qu'il ramenait en rentrant des courses, c'était des bouteilles d'alcool que je pourrais boire toute seule.
J'ai noyée ma peur et mon chagrin dans l'alcool que me donnait mon père. Heureusement que ma grand-mère nous a sortit de là, du moins, seulement moi.
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Chronique d'une ancienne dépressive
Non-Fiction/!\ Ceci n'est PAS une fiction /!\ Une adolescente. Détruite par son passé, son présent et voire son futur ; Témoignage, ceci est mon histoire. (Pardonnez les fautes de grammaire, je compte corriger toute l'histoire ! Je vous rassure, c'est complèt...