Nous sommes enfin à la fin de cette histoire.
Vu le nombres de vues, je sais que pas tout le monde lit tout les chapitres. J'ai plus de vues sur le chapitre 10, l'envie de mourir, ou encore la famille. Car c'est des sujets qui intéresse, n'est ce pas ? Mais Tina et Johann, ha, moins de 10vues.
Après, comme je l'ai dis, je ne cherche pas à faire des vues. Juste partager mon vécu. Et le fait de lire que la moitié, bah dans un sens, c'est juste "ah, je lis que ce qui me concerne. Ce qui m'intéresse." Imaginez que je raconte tout ça par message. Par lettres. Vous allez me foutre un Vu pendants les parties dites chiantes ? Les lettres, vous allez jeter celle qui vous intéresse pas pour garder le plus important ? Je trouve ça un peu con, c'est vrai. Et puis, c'est une autobiographe. Certes, c'est pas un gros livre, une grosse histoire, mais imaginez, vous prenez le livre. Vous voyez les titres. Vous allez juste lire peut-être 4-5 chapitres sur 13. C'est con, hein ? C'est pour ça que je fais de temps en temps des petites "références" aux parties passés. Et dans celle ci, je vais parler de tout. Alors, si vous avez pas tout lu, bah tant pis pour vous.
J'ai donc fini de raconter ce qui c'est passé de 2014 à 2015. C'est pas joyeux, n'est ce pas ? Ce n'est pas vraiment le genre d'histoire que beaucoup de personnes vivent, on va dire. Une famille d'adopté qui te renie, une mère handicapée physiquement et traumatisé de son passé qui maltraite sa fille, une meilleure amie qui nous martyrise, du moins, ça sa n'arrive pas tout les jours. Je suppose.
Je dois avouer que même aujourd'hui, je me demande comme j'ai fais pour tenir. Enfin, tenir, pas vraiment, car je n'ai pas tenu. Je me suis mutilée presque à mort, j'ai fais plusieurs tentatives de suicides. Je ne tenais plus. Mais j'ai survécu, et les choses ce sont arrangés. Sauf mon état psychologique.
Il est "logique" que après tout ça, on s'en sort pas indemne psychologiquement. Il est logique que je ne vais pas oublier tout ça, toute cette douleurs en quelques mois, voir en quelques années. Surtout quand on est toute seule à se soutenir, et à savoir ce qu'on a vécu. Mais comme BEAUCOUP de personnes me l'ont dit "Il faut que t'en parles." Ecoutez, si je pouvais, ce serait fait depuis longtemps. J'ai déjà fais une sorte de métaphore ou de personnification de ce que je ressentais, et de cette peur de faire confiance et de me confier aux autres. Je ne PEUX pas dire ce que j'ai sur le cœur à une personne. Ou encore en groupe. Il faut que je le dise indirectement, à la rigueur. Sinon, je ne peux pas. "Consulte un psy" je l'ai déjà fais, mais une fois devant, je frôle la crise de panique, et je suis INCAPABLE de raconter ce que j'ai, et expliquer ce que j'ai vécu. Je divague, je suis hors sujet, j'essaie de dévier la conversation, je suis EXTREMEMENT gênée.
En fait, j'ai surtout peur de déranger, de faire chier, comme je l'ai dis. Encore, parler à la personne peut-être une fois, se faire aider, ça passe. Deux fois, aussi. Trois, aussi. Mais plusieurs fois, ça lasse la personne. Ca l'énerve, elle pète les plombs et on revient à notre point de départ. Le problème, c'est que si je commence à me confier à quelqu'un, je vais continuer. Lui faire de plus en plus confiance, lui dire de plus en plus de choses, de plus en plus mes sentiments. Et puis ça pète. Comme ce petit feu de camp. Plus on met de bois, de choses à faire brûler, plus la flamme s'élève.
Mais elle finira toujours pas s'éteindre et nous laisser dans le noir.
C'est pour ça que je me suis habituée à vivre dans le noir, sans ce petit feu. Je les vois seulement au loin. De temps en temps, je les rejoins, puis je repars dans mon coin.
Cessons les comparaisons, et parlons des conséquences.
Déjà, j'en suis en quelque sorte "traumatisé". Il y a tellement de choses aujourd'hui qui me rappelle ce passé, qui me font faire des crises de panique, qui me refont pleurer. Juste le fait d'y penser, à ce que j'ai vécu, me fait pleurer. J'ai perdu tellement de confiance en moi. Tellement. Je suis tellement peureuse aussi. Et tellement méchante et vulgaire verbalement. Voir physiquement.
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Chronique d'une ancienne dépressive
Non-Fiction/!\ Ceci n'est PAS une fiction /!\ Une adolescente. Détruite par son passé, son présent et voire son futur ; Témoignage, ceci est mon histoire. (Pardonnez les fautes de grammaire, je compte corriger toute l'histoire ! Je vous rassure, c'est complèt...