Comme une certaine fille le dirait... "Friendship ? It's complicated."
Comment ça, je vous ai dit que je ne parlerais pas d'amitié ? J'ai dit pas de "ma maileur ami é parti pour une otre sniff". Mais je vais parler de mon ancienne meilleure amie. Et c'est... Différent.
Pour pas la montrer du doigt, je vais l'appeler Michelle. Nan je plaisante, je vais l'appeler Alicia. Ce nom n'a aucun lien avec le sien, ne cherchez pas à savoir qui c'est. Car je précise, je ne veux pas faire "culpabiliser" ces personnes. Mais, si toi, "Alicia", tu te reconnais... Franchement, je ne pense pas que tu va-t'en vouloir pour ce que tu m'as fait. Ou pas, vu que tu sembles être une sans-cœur.
Quand j'y réfléchis, si on ne ce n'était jamais parlé, qu'on n'avait jamais été amies, peut-être que, je dis bien peut-être, que tout ce qui m'est arrivé ensuite... Ne serait pas arrivé. Moins de probabilités, du moins.
Nous nous sommes rencontrés en 5eme. Et oui, le collège, quand t'es petit, que tu fais pitié et que t'es sacrément con. Pour quelques-uns. Je crois que c'est toi qui es venu me voir en premier. On c'est tout de suite bien entendu. On discutait et riait tout le temps. Certes, tu me traitais de "connasse, pas douée, salope", mais comme on le dit, "qui châtie bien aime bien", et puis entre amies, c'est "normal" de s'insulter, car on sait que ce n'est jamais sincère. Sauf pour ton cas, sans doute.
Donc, en 5eme, je traînais beaucoup avec toi. Mes autres amies, de ma classe en 6eme, m'évitait car elles ne t'aimaient pas. Elles m'ont raconté ta méchanceté en primaire, le fait que tu embêtais les gens et que tu aimais leur faire mal. Mais je te protégeais ! "Les gens changent ! Quand t'es tout petit, t'es un p'tit con."
Ah, j'aurais dû les écouter. Je ne peux pas remonter le temps ? Non ? Dommage.J'ai donc perdu mes amies, à cause de toi. Tu me disais "elles ne tenaient pas beaucoup à toi pour t'avoir lâché si facilement." Sans doute. Je ne sais pas.
En 4eme, je commençais à douter que "les gens changent avec le temps." Tu commençais à m'insulter de plus en plus. "Sale blaireau, binoclarde, tu ressembles à un homme de cro-magnon", m'humilier en public, c'est à dire me faire des croches pieds pour que je tombe devant tout le monde, ou des petites fausses rumeurs embarrassante "Hé, machin, tu sais qu'elle est en kiff sur toi ?" Et, enfin, tu me frappais. Enfin, "frapper", pas au début. Juste des violentes pichenettes, tu me tordais le poignet, m'écrasait la main avec ton poing.
Oui, vous avez bien lu. Besoin d'abréger ? Ma meilleure amie me frappait. Elle me martyrisait. "Mais, me diriez-vous, pourquoi tu ne l'as pas lâché ?"
D'un, elle n'était pas toujours comme ça. De plus, elle est dyslexique, elle avait besoin de moi pour l'aider. Et l'idiote que je suis, je l'aidai. Elle m'invitait à dormir chez elle, on mangeait devant l'ordi à regarder des séries, on allait au parc d'attraction ensemble, tu m'offrais des petites choses, tu disais que je comptais pour toi. Alors, quelques insultes et coups, je m'en fichais. Ce n'était pas hyper fréquent, en plus. Alors, je supportais.
De deux, je vous ai dit que j'ai perdu mes amies. Quand je venais leur reparler, elles m'ignoraient. Et les gens de la classe voyaient Alicia comme "une brute", et n'osait pas me parler. J'étais SA propriété.
Et enfin, la 3eme. L'année 2014-2015. L'année dernière "la descente aux enfers", le début de l'effet boule de neige.
Alicia a empiré. La situation, plutôt. Les insultes étaient plus... Blessantes : "t'es inutile" par exemple. Les coups étaient plus fréquents. J'avais souvent des bleus au bras et aux jambes. J'avais le malheur d'effleurer son coude involontairement, je me prenais un coup de poing sur le bras. Une fois, elle m'avait "assommé" avec la pochette de son ordi (étant dyslexique, elle avait un ordi pour les cours au collège). Elle m'a frappé la tête avec, et, ho, comme par hasard, le chargeur était dedans. Je me suis pris le boitier en pleine tête ; au lieu de me demander si ça allait, elle a rigolé. Et les gens de la classe ? Non.
Les croches pieds ? Dans les escaliers. Elle me poussait contre les murs pour "céder le passage", ou par ce que je marchais DEVANT elle, et pas derrière comme un petit chien chien. Et puis, elle commençait à se faire d'autres amies. Aux récréations, j'allais les voir avec elle. Et bien sûr, le fameux "cercle d'amis pour discuter toute ensemble", je n'en faisais jamais parti. Dès qu'Alicia était avec des nouvelles amies, je ne comptais plus.
Oui, j'étais son bouche trou.Ho, et ce n'est pas fini ! Elle détruisait mes affaires. Elle a découpé une trousse et arraché la fermeture éclair d'une autre juste pour "s'amuser". Ou elle gribouillait sur mes cours, histoire que je ne puisse pas me relire et donc réviser. Brevet cette année, merci Alicia ! Ou encore lancer mes affaires. Mon cahier, mes stylos, ma trousse ou mon cartable. "Pour s'amuser". Ah, et elle me rackettait de l'argent, elle me taxait pour tout. Je voulais la lâcher. Mais malheureusement, avec le temps, j'étais devenu dépendante d'elle. C'était ma seule amie, et j'ai passé toute mon enfance seule, avec 1-2 amis, alors je ne voulais pas ressentir la solitude une nouvelle fois. Alors je suis restée avec elle.
Je vais terminer là, mais c'en est pas fini avec elle ! Beaucoup des évènements après vont aussi avoir un lien avec elle. Enfin quasiment tous mes problèmes tournaient autour d'elle.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
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Chronique d'une ancienne dépressive
Nonfiksi/!\ Ceci n'est PAS une fiction /!\ Une adolescente. Détruite par son passé, son présent et voire son futur ; Témoignage, ceci est mon histoire. (Pardonnez les fautes de grammaire, je compte corriger toute l'histoire ! Je vous rassure, c'est complèt...