Je suis tellement obsédé par mes larmes que je n'entends pas une personne rentrer dans ma chambre. Je ne me rends compte qu'il y à quelqu'un avec moi dans ma chambre que lorsqu'on me prend dans ces bras et me berce doucement. Je m'accroche à son tee-shirt sans savoir qui c'est. Je m'accroche à cette personne comme si c'était ma bouée de sauvetage. Cette personne me parle, mais je ne comprend pas ce qu'il me dit trop obnubilé par ma peine.
Au bout d'un moment et malgré mes larmes, je parviens à reconnaitre Ben. Il me berce doucement pour me calmer et me dit des choses réconfortantes. Je me redis encore une fois que je ne mérite pas sa gentillesse que j'aurais mieux fait de mourir la première fois que je l'ai rencontré comme cela je n'aurais fait de tort à personne.
Je m'accroche encore plus à son tee-shirt qui est maintenant trempé par mes larmes. Il frotte mon dos en un geste réconfortant.
Au bout d'une dizaine de minutes, je commence à me calmer pendant que Ben me garde dans ces bras. Je vois à sa tête qu'il se retient de me questionner sur le pourquoi de mon état, mais il est trop gentil pour me questionner.
" Je... Je suis ddd... Désolé Ben, reniflè-je, ton tee-shirt est foutu à cause de moi.
- C'est pas grave, c'est qu'un tee-shirt surtout qu'il est juste mouillé.
- Je suis désolé quand même, dis-je en reniflant d'une façon pas du tout glamour."
Il me sourie avec gentillesse tout en me gardant contre lui, car je ne l'ai toujours pas lâcher.
" Es-ce... Es-ce que tu pourrais éviter dans parler aux autres ? Je ne voudrais pas trop en parler, lui demande-je doucement.
- Ouais, fin, si tu veux. Mais sache que si tu veux te confier à quelqu'un je suis là."
Je hoche la tête et je me cale contre lui. Je crois que peu importe qui serait rentré dans cette chambre, je me serais calé quand même dans ces bras, je crois que même si cela aurait été Annabelle, donc rendez-vous compte de mon état. Ben resserre ces bras autour de moi et je me sens beaucoup mieux, presque à ma place. Je ferme les yeux et me laisse bercé dans les bras de Ben.
****
Je suis réveillée par quelqu'un qui bouge sous moi. J'ouvre doucement les yeux. Je me redresse d'un coup quand je me souviens de tout, ma crise de larmes, car j'ai enfin vu la vérité en face, Ben qui me console et moi qui m'endors. Attendez, je me suis endormie sur Ben.
Je m'éloigne d'un bond de la personne qui a été mon matelas et mon oreiller (très confortable soit dit en passant) et je deviens aussi rouge qu'une tomate.
" Désoler me murmure-t-il, je ne voulais pas te réveiller.
Oh, il est trop chou. C'est moi qui m'endors sur lui et c'est lui qui s'excuse, surtout que encore une fois, j'ai embêter quelqu'un que j'adore.
- Je... Non, c'est moi qui m'excuse, je suis désolé que tu es dû servir de matelas."
On se lance un petit sourire gêner. Il passe la main dans ces cheveux, les joues rouges. Et je pense que je dois être dans le même état, car je suis extrêmement gêné d'avoir dormi sur lui. On a tout les deux les joue rouge et pour ma part les cheveux en pétard et les yeux rouges et gonflé à cause de mes pleurs.
" Merci Ben, lui dis-je.
- Pourquoi me remercies-tu ?
- Pour avoir été là pour moi quand j'étais mal et pour être restée quand je me suis endormie même si techniquement tu n'avais pas trop le choix, dis-je avec un petit sourire.
- De rien, me dit-il, en riant, et si tu veux me dire ce qu'il t'est arrivé, je suis là d'accord."
Je hoche la tête en le remerciant d'un sourire, mais il disparaît aussitôt quand je me souviens pourquoi j'étais en pleurs. Mes sourcils se froncent, mon sourire se transforme en grimace. La culpabilité recommence à me ronger.
Ben le vois aussitôt, il me prend donc par la main et m'entraine à l'extérieur en me disant qu'il est tant d'aller prendre notre petit dej'. Je le suis en ne lui lâchant pas la main, car ça me rassure grandement, puisque même si je suis qu'un poids pour lui et pour mes amis, son soutient me rassure grandement et me fais beaucoup de bien. Pour me changer les idées, il me parle de la météo et de ce qu'il se passe sur le camp aujourd'hui car apparemment il y a un événement dont je n'avais pas connaissance aujourd'hui. Ce soir, il y aurait un grand banquet en l'honneur de Dionysos, du coup ce soir il y aura une grande fête, et même de l'alcool qu'on n'aura pas le droit de toucher, car on n'a pas l'âge légal pour en boire (ne me demander pas pourquoi ils vont en mettre).
Je serre tout de même sa main, car comme ça dès qu'il arrête de parler je sais qu'il est toujours à côté de moi puisque je tiens toujours sa main.
On entre dans la salle à manger que tout le monde appelle la "half-godness room". Quand on rentre, Annabelle saute sur Ben et nous agresse. Pourtant, malgré son agression, Ben ne me lâche pas la main. Elle baisse un moment son regard et vois que nos doigts sont entrelacé. Annabelle me lance un regard noir et Ben me lâche précipitamment la main, Hippolyte se lève, nous rejoins et me sauve du regard meurtrier en mettant son bras par-dessus mes épaules et me guide jusqu'à notre table.
Je m'assoie entre lui et Lisaé pendant que Ben s'assoie en face de moi à côté d'Annabelle. Il me fait un sourire d'excuse pour le comportement. Je lui sourie pour lui dire que c'est rien, Annabelle me relance alors automatique un regard extrêmement noir. Je lui réponds en la fusillant du regard par pur esprit de vengeance, car si vous ne l'avez pas compris je la déteste. Surtout qu'elle me fusille du regard juste parce que j'ai souri à Ben, non mais franchement, c'est pas marqué propriété privée sur le front de Ben.
Enfin bref, mes amis me sortent de mes sombres pensés en me faisant des blagues et ils me changent magnifiquement les idées. C'est pour ça que je les aime et malgré ce qu'il s'est passé ce matin, je sais que cette journée sera géniale même si je n'oublie pas ce que j'ai pensé ce matin.
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Julie Enfant Du Ciel
ParanormalBonjour, je m'appelle Julie Barnets, dans ma vie j'avais tout, je me passionnais de mythologie grecque, j'avais une mère attentionné, un père sympas, en gros j'avais tout ce que je souhaitais. Mais un jour, plus précisément, une après midi, ma vie...