Dès qu'il dit cette phrase, je le regarde sans comprendre. Et sans que je ne m'y attende, il m'attaque subitement avec son épée. Je ne parviens pas à l'éviter et me prends son coup de plein fouet. De part son attaque, il parvient à m'entailler la joue et je tombe au sol."Relève-toi crie t'il, d'un ton sec, un demi-dieu ne baisse jamais les bras. Peu importe ce qu'il se passe un demi-dieu se doit de se relever et de retourner se battre, c'est clair ? Me demande t'il, méchamment."
*****
Je me relève énervé, cela doit être au moins la cinquantième fois que je le relève. Le ciel commence à se couvrir, des nuages noirs prennent formes et contraste avec le grand soleil qui était présent quelques minutes auparavant. Je me concentre sur Ben, je suis plus énervé que jamais, cela fait des heures que je m'entraîne avec lui et il ne m'a pas fait une seule fois un compliment, un geste ou seulement un mot gentil. Moi qui pensais qu'on était amis. Je me relève et le regarde méchamment et contrairement aux attaques précédentes, je me prépare à son attaque.
Ben me lance un regard surpris. Puis refait la même chose qu'il fait depuis des heures, il m'attaque. Mais cette fois, je suis prête. Je parle son coup avec difficulté, pendant ce temps, la nuit commence à tomber et l'orage gronde. Ben me relance une attaque mais avant que je ne la pare un éclair tombe à ras de ses pieds et pare l'attaque à ma place. Il me regarde et dit une phrase que je ne comprends pas et avant qu'il ne puisse bouger, je l'attaque.
Quand j'arrive vers lui une barrière m'empêche de le toucher, un éclair tombe sur la bulle qui le protège, en regardant bien je me rends compte que c'est une bulle d'eau. Alors que Ben me crie des paroles incompréhensible, je vois des enfants et des adultes qui rentrent dans l'arène, ils me montrent du doigt et chuchote des paroles trop bas pour que je puisse les entendre. Je vois du coin de l'œil Hippolyte venir vers moi en courant, je n'y prête pas attention et me reconcentre sur Ben et m'apprête à l'attaquer.
Mais avant que je ne puisse le faire un éclair retombe sur la bulle d'eau de celui-ci, une grimace de douleur apparaît sur son visage puis, je l'attaque avec mon épée pour lui montrer que moi aussi je peux me battre mais quand je m'apprête à recommencer, je perds connaissance.
*****
J'ai mal partout, c'est la première chose qui me frappe quand je me réveille. J'ouvre difficilement les yeux et un mal de tête plus intense qu'il y a quelques instants s'empare de mon crâne. J'essaie de me relever et je sens que quelqu'un m'aide et me fais un tas d'oreiller pour que je puisse m'appuyer dessus. Je crois que je suis dans ma chambre. Au bout de quelques instants, je me rends compte que c'est Hippolyte qui m'aide et qu'à côté de lui se trouve Ben. Je lance à celui-ci le regard le plus noir de l'histoire des regards noirs, il me fait un petit sourire que je vois comme un sourire d'excuse.
"Ne lui en veux pas me dit une voix à ma droite. C'est moi qui lui ai demandé de te pousser à bout pour que tu nous montres une partie de tes pouvoirs me dit-elle (je me rends compte que ces Myrtille qui me parle). Et puis ne t'inquiètes pas lui aussi a eu mal si cela peut te soulager, tu as failli réussir à battre Ben alors qu'il n'a jamais été battu et de loin par n'importe quel autre élève.
- Ça veut dire que les heures que j'ai passées à "m'entraîner" avec lui n'a été que pour savoir qu'elle était mes pouvoirs, dit je, en m'énervant. Donc si j'ai bien compris tous ce que j'ai fait n'a servi à rien.
- Julie, ce que tu as fait nous a servi car nous avons vu une partie de l'étendue de tes pouvoir, répondit-elle en choisissant soigneusement ces mots. Et n'en veux pas à Ben, c'est moi qui lui ai demandé de te pousser a bout.
Je la regarde surprise donc si Ben n'a pas été sympas pendant plusieurs heures c'est parce que Myrtille lui avait demandé. Je tourne mon regard vers le jeune homme mentionné auparavant, il me fait un sourire penaud.
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Julie Enfant Du Ciel
ParanormalBonjour, je m'appelle Julie Barnets, dans ma vie j'avais tout, je me passionnais de mythologie grecque, j'avais une mère attentionné, un père sympas, en gros j'avais tout ce que je souhaitais. Mais un jour, plus précisément, une après midi, ma vie...