Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 23

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Dimanche 11 mai, 17 heures 25
Hôpital Saint *** de Paris 📍

ASAËL

- Monroe ! Entendais-je.

Je tourne la tête et vois madame Vendex venir vers moi en souriant.

- Mélania, dis-je en répondant à son sourire.

- Deux jours-là tu es joli hein, donne moi ton secret, lance t-elle une fois à mon niveau.

- Mais !

- Arrête de faire genre, je vais dire à mon fils cadet il va faire pareil. Son aîné est amoureux de la présence de Dieu donc ça fait qu'il rayonne comme ça, mais lui hum !

Je ris légèrement. Cette femme vraiment.

- Bah en fait, je ne sais pas mdr.

Elle me lance un regard du genre "d'accord je te crois" et je souris.

Nous parlons quelques minutes puis elle retourne travailler, moi je me dirige vers la 212.

Normalement ma petite princesse rentre demain. Les médecins ne retrouvent plus une quelconque trace de cancer dans ses poumons, ils sont très perplexe.

On appelle ça un miracle mdr.
Docteur Craig était le plus choqué, je ne sais pas pourquoi mais il m'évite.
Je suis censé être son interne mais il ne veut même pas me sentir.

- Zaza ! S'exclame China lorsque j'entre dans sa chambre.

- Tu n'arrêtes pas avec ton vilain surnom là ?

- Il est trop beau. Depuis que Shémmaya s'est moquée de toi tu ne cesse de dire qu'il est vilain. Ingrat que tu sois, après tout ce qu'on a vécu avec cette appellation pff.

Et elle me boude. Si facilement mdr.
Je m'approche d'elle pour lui faire un câlin mais elle me repousse.

- Ma Chi voyons, soufflais-je.

- Ah non, pas de Zaza alors pas de ma Chi hein, réplique t-elle, je souris.

NDA : Par pitié on lit Chi "tchi". Je suppose que vous savez lire China donc ça va, pour Chi là pardonnez sciencez 🤧❤️

En vrai je suis ravi, je le trouvais moche ce surnom.
Elle continue de me bouder.

- Bon que veux-tu pour me faire pardonner ? Un flan au caramel ? Finis-je par demander, ses yeux se mettent à briller.

- Je veux partir chez Akira ! Tu as dit qu'on irait la voir quand je serai rétablie, je pète la forme ! Dieu m'a totalement guéri alors allons la voir ! Dit-elle rapidement.

- Partir chez Akira ? Répétais-je surpris.

- Oui ! Allez Zaza, mon Elishou d'amour. Que PAPA touche ton cœur allez, pleaaase, me suppliait-elle en faisant des yeux de petits chats.

Ah elle sait que je ne résiste pas lorsqu'elle fait cette mine.
Je détourne le regard, elle attrape mon visage et me force à la regarder.

Elle fait sortir sa lèvre inférieure comme un bébé qui veut pleurer tout en faisant papillonner ses yeux comme s'il y avait du sable.

Seconde ChanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant