𝑅𝐻𝑚𝑖
African Holy Menue de Paris 📍
18 heures 05DORA
- Toi ?
Le sourire amusé qui était sur ses lèvres disparaît lorsqu'il voit le bébé dans mes bras.
- Que fais-tu dehors avec lui ? Fronçant les sourcils.
- Il ne voulait pas que je sorte sans lui ! Et toi qu'est-ce-que tu fais ici ?
- Tu mens Dora, croisant les bras.
- Bon, je voulais aussi décourager le prétendant qui voulait venir se présenter mais il ne voulait vraiment pas que je sorte sans lui.
- Mon fils n'est pas un objet pour faire fuir tes prétendants Dora, dit-il énervé.
- Eh bah désolée de vouloir tout mettre en œuvre pour empêcher mon père de me faire épouser quelqu'un d'autre !
- N'empêche, ne mêle plus mon fils à ces histoires.
Mon fils mon fils, pensais-je agacé, aujourd'hui c'est son fils hein ? Pourtant c'est lui qui le fuyait tss.
- Sinon que fais-tu ici ?
- J'ai appris que papa était un associé de ton père et étant donné qu'il est à la recherche d'un futur gendre j'ai proposé à papa de lui parler de moi, les traits toujours aussi dur.
- Ah bah c'est super alors, je lui dirai que je t'apprécie. Bon je dois partir à la retraite, me levant.
- Tu comptes partir avec lui ?
- Tu veux que je le laisse où ? Arquant un sourcil.
- Si je t'ai demandé de le garder c'est pour que personne ne soit au courant de sa présence, tu comptes partir avec lui et ma mère me posera dix milles questions ?
- Il ne restera quand-même pas caché toute sa vie ! Finis-je par m'énerver, cet enfant ne t'a rien demandé, il jouait calmement au paradis c'est vous qui l'avez engendré donc assume tes responsabilités en fait.
- Dans ce cas donne-le moi, et pars à cette retraite.
- Tu me prends Hiram ? Fronçant les sourcils.
- C'est mon fils que je sache.
- Ah maintenant c'est ton fils ! Harim va chez ton père alors, déposant le bébé sur ses pieds, à plus.
- Veux rester mama ! Mommy, pleure t-il lorsque je commence à partir.
Je ne me retourne pas, pars prendre ses affaires à la voiture que je laisse à la caissière puis prends la direction de l'église.
Il ne tiendra même pas deux heures avec le petit qu'il viendra me le donner. Harim ne pleure peut-être pas trop, mais son calme est aussi pénible que les cris d'un bébé affamé.
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Seconde Chance
SpiritualitéDans cette société où tout est maximisé sur l'apparence, sur ce que les autres disent ou pensent de nous, où la jeunesse avance avec pour slogan : "On a qu'une vie alors on profite au max" et où le plaisir de la chair a pris de l'ascendance sur les...