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vingt-quatrième.
K I M B E R N Y.
Je passe toute mes journées dans le même endroit, la même place à regarder une personne.
Shaneyl Lokesha.
Cela fait deux/trois semaines qu'elle est à l'hôpital, dans un coma artificiel.
Les médecins n'arrivent toujours pas à enlever la seconde balle, donc ils l'ont mit dans un coma le temps qu'ils arrivent à l'enlever.
Trois semaines qu'elle est couchée sur se lit d'hôpital, trois semaines que je n'entends pas sa voix, trois semaines qu'elle m'embête pas.
Ça me fou clairement les boules, j'ai une envie de tout casser autour de moi.
Je me demande, si elles étaient parties seulement a deux, ce qui allait se passer.
J'imagine juste le pire, et même là, je me demande si elle va s'en sortir un jour ou l'autre.
Et puis, la manière dont les médecins parlent en dirait bien que ça ne va pas être facile, mais vraiment pas.
Depuis c'matin je ne suis pas allé à l'hôpital, mais je pense bien y aller dans les bails de 16h, l'heure où personne ne viendra.
Je balance mon joint dans la rue, puis ouvre d'avantage la fenêtre pour que l'odeur, avant que l'ancienne vienne me faire la morale.
Je finis ma bouteille d'eau en deux/trois gorgée, puis entre dans l'une des salles de bain de la baraque, serviette sur la nuque.
Je prends une petite douche rapide avant de retourner dans ma chambre, enfile un boxeur ainsi qu'un short.
Je mettrai un t-shirt plus tard, au moment où j'vais sortir. Bref.
La porte de ma chambre sur l'ancienne qui tenait un plateau avec une assiette remplie de nourriture.
Je lui souris faiblement en mettant ma chaîne autour de mon cou.
Maman -..depuis hier après-midi tu n'as rien mit dans ta bouche, alors, je me suis dis que tu mourrais de faim.
Elle dépose le plateau sur la table basse de ma chambre et pose son postérieur sur mon lit, doucement.
