𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄́𝐓𝐀𝐈𝐓 𝐒𝐈 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐄,
si souriante,
si enjouée.
Elle était son opposé,
lui qui avait déjà perdu goût à la vie.
yoongi×reader | romance
statut | terminée
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𝐘𝐎𝐎𝐍𝐆𝐈 𝐍'𝐀𝐑𝐑𝐈𝐕𝐄 𝐏𝐀𝐒 𝐀̀ 𝐑𝐄𝐒𝐓𝐄𝐑 𝐂𝐀𝐋𝐌𝐄. Ses dents maltraitent sa lèvre inférieure tandis qu'il fait les cent pas dans son appartement tel un animal en cage. Il n'a même pas prit la peine d'allumer la lumière, seuls les rayons de la lune éclairant sa silhouette pâle et crispée. Ses mains sont secouées de spasmes, des tics nerveux qui expriment son mal-être. Il fait froid dans l'appartement, et pourtant ce n'est pas la raison pour laquelle le jeune homme tremble, les poils de ses bras s'hérissant face à l'angoisse qui le ronge. Dans son esprit, c'est le bordel. Des pensées s'entrechoquent et s'écrasent, s'emmêlent pour s'amplifier ainsi créant des peurs qui dégoulinent de son cerveau jusqu'à chaque recoin de son corps, terribles poisons dont il est incapable de se débarrasser. Il a peur, une peur qui compresse ses poumons, l'empêchant de respirer. Il veut faire quelque chose, n'importe quoi, mais son esprit est incapable de penser à autre chose qu'elle.
—Je vais devenir fou putain... il grogne.
Ses mains se perdent dans ses cheveux et il tire sur ses racines d'un coup sec. La douleur soudaine le surprend, et lui permet de regagner un peu de calme. Un soupir s'échappe de ses lèvres tandis qu'il finit par s'affaler sur son canapé. Il ne prend même pas la peine d'allumer la télévision, sachant très bien qu'il sera incapable de se concentrer dessus. Le silence règne, étouffant, et pourtant Yoongi se noie dedans avec plaisir, laissant cet ouragan d'émotions le submerger.
T/p. T/p. T/p.
Son prénom tourne en boucle dans son crâne, fantôme auquel il se raccroche. Malgré la gravité de l'état dans laquelle est sa petite amie les infirmiers ne l'ont pas laissé attendre au seuil de la salle. Malgré ses protestations leurs yeux sont restés sans vie tandis que leurs bouche n'ont cessé de vomir des stupidités: "L'heure des visites est terminé, vous ne pouvez pas rester. Nous vous appellerons lorsque nous en saurons plus sur son état. Rentrez chez vous, vous devez sûrement travailler demain.". Au final le noiraud finit par céder, et rentra chez lui les bras ballants et le visage tordu par l'angoisse. Depuis il n'arrive pas à se détendre, incapable de maitriser ses émotions beaucoup trop intenses.
