𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄́𝐓𝐀𝐈𝐓 𝐒𝐈 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐄,
si souriante,
si enjouée.
Elle était son opposé,
lui qui avait déjà perdu goût à la vie.
yoongi×reader | romance
statut | terminée
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
෴
—𝐑𝐄𝐁𝐄𝐂𝐂𝐀.
La voix du noiraud résonne dans la pièce dénudée de bruit, attirant l'attention de certains de ses collègues qui relèvent la tête. La brunette se tourne vers lui, un air curieux peint sur son visage orné de cernes. Aujourd'hui elle porte une simple robe verte moulante, exposant son corps un peu trop maigre, avec un col roulé, qui ne dissimule qu'à moitié la trace violette sur son cou. Yoongi le constate, mais ne fait pas de remarque sur la tâche: après tout, ce n'est pas ses affaires. Il se contente de tendre à la jeune femme sa clé USB blanche.
—J'ai fait ce que tu m'as demandé de faire, j'espère que ça correspondra à tes attentes. dit-il.
—Merci.
Elle prend l'objet entre ses mains, et leurs doigts s'effleurent. Il peut sentir sa peau froide contre la sienne, tel celle d'un zombie, et il se retient de grimacer. Le jeune homme hoche la tête puis retourne à son bureau sans jeter un coup d'œil à ses collègues. Il peut déjà sentir les regards intéressés de certains, qui comptent bien l'exploiter jusqu'à ce que ses deux semaines d'essai soient écoulées. Le noiraud se retient de pousser un soupir puis retourne s'asseoir sur sa chaise. Tous replongent la tête dans leur écran avec une synchronisation presque terrifiante, tels des robots. Et Yoongi fait de même. Il passe sa journée là, sans bouger, ses doigts tapotant sur son clavier et ses yeux observant son ordinateur. Parfois, le garçon passe un coup de fil à l'un de ses clients, ou bien se permet une rapide pause pour aller chercher du café. Une fois les coups de vingt heures sonnés, tous se lèvent en un seul et même geste, puis tous se mettent à ranger leurs affaires. Seuls certains restent de temps en temps plus tard pour finir leur travail dû pour aujourd'hui. Ensuite, les employés sortent de la pièce sans un mot, pour rejoindre la foule habituelle à cette heure-ci dans les ruelles de la ville. Ce soir il fait un peu plus bon que les autres fois, mais le froid reste tout de même mordant. Avec une écharpe enroulée autour de son cou jusqu'à couvrir son nez, le noiraud se fond dans la foule d'êtres inexpressifs pour rentrer chez lui.
Devant son immeuble, un soupir de soulagement s'échappe de ses lèvres et il fouille dans sa poche pour en sortir les clés. Dans l'entrée, il constate que l'ascenseur est enfin réparé. Dommage, il s'est déjà habitué à prendre les escaliers. C'est ce qu'il fait donc, d'un pas las, chaque marche le fatiguant un peu plus. Cette journée à été longue, et il souhaite qu'une seule chose: pouvoir se détendre un peu avant de se mettre à travailler en avance pour demain. Il arrive face à sa porte légèrement essoufflé, et l'ouvre. Le noiraud ne prend pas la peine d'allumer les lumières et se contente de déposer sa sacoche sur son canapé avant de ressortir de son appartement. Ce n'est pas dans son appartement qu'il va pouvoir se détendre, et il connait qu'un endroit où il pourra se relaxer.
