Un pardon?

1.6K 52 4
                                    

Lundi/7h30/sortie du bus/devant le lycée avec Caroline/

Caro: Alors? Prête à affronter sa colère? (Dit-elle en riant à moitié)

Je ne répond pas, mon air apeuré parle de lui-même.

Moi ça ne me fais pas vraiment rire, elle est partie avec un air triste mais à présent elle doit être en colère, je n'avais pas à réagir aussi mal de sa venu, c'était plus un acte de gentillesse qu'autre chose.
J'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop.

Caro: C'est bizzare la prof n'est pas encore arrivée...

Moi: J'espère ne pas m'être levée pour rien.

Caro: Arrête un peu je sais que tu t'inquiète... tu ne veux pas l'appeler?

Moi: C'est hors de question! En plus mon tel est mort...

Caro: Tu l'as fais tomber?

Moi: Oui...

-un silence-
Je réalise que la prof était accoudé au même arbre que nous, elle écrivait un message et donc elle a dû tout entendre...

Moi: Caro... (je point du doigt notre prof)

Caro: Merde...

Prof de sport: Bonjour Caroline.
(Dit-elle d'un ton plutôt sec sans aucune expression faciale)

Moi(à Caro): Je suis fichu... (Dis-je d'un ton désespérée)

Prof: Allez venez tous, aujourd'hui c'est l'évaluation alors pas d'erreur!
Pas de blabla et vous donnez tout!
Je ne vous ferrez pas de cadeau, j'entends une très grande rigueur de votre part, vos séances d'entraînements doivent avoir servis à quelque chose!

-on se met en place pour l'échauffement-

Caro: Et tu sais que|

Prof: On cours on ne parle pas!
(Dit-elle en me fixant d'un air sévère)

Tout ça est aller trop vite... Je me suis projeter dans un trou noir où il ne se passait rien et maintenant je ne peux pas réparer ça...
Je regrette tellement...

Je cours à toute vitesse, je bas mes records et arrive avec 1seconde d'avance, évaluation parfaite.
Je sais que elle m'a vu mais son regard est toujours aussi froid...
Je ne me suis seulement pas rendu compte que j'avais mis toute ma rage et ma colère dans cette course et en la finissant des larmes coulaient sur mes joues...
Je pris le reste d'énergie que j'avais pour aller me mettre contre un arbre éloignée de tous.
Ha aucun moment elle ne m'a encouragée alors qu'à chaques entraînements précédents elle ne faisait que ça... des compliments, des encouragements et la elle tire seulement la gueule.

Je ne suis pas retournée vers les autres, ils ont un par un finit leur course et la prof a pris la parole et leur a dit au revoir.
Moi je reste la planté comme une conne à ne pas savoir quoi faire...

D'un coup j'entends un bruit, un cri plutôt!

???: Aïe, merde!!!

Je pouvais ressentir la douleur dans son cri

-je cours vers l'endroit en question-

C'était ma prof, avec du sang qui coulait tout le long de sa jambe...

Moi: Attendez je vais vous aidez!

Je la relève aussitôt et l'emmène dans le local se trouvant à côté de la piste
Je l'aide à s'assoir et je vais chercher une trousse de secours se trouvant accrochée au mûr.

Elle: Tu n'as pas cours?

Moi: Vous n'avez pas mal?
-un silence-
Comment vous vous êtes fait ça?

Elle: La cajette avec tous les chronomètre est tombée mais sur le côté de ma jambe donc le bois m'a ouvert...

Moi: Je peux? (Dis-je en montrant du désinfectant et une compresse)

Elle: Tu peux.

-je m'exécute sans parler-
-sa peau se contracte-
-un frisson parcours sa jambe-
-je lève la tête et la regarde-

Elle me regarde aussi, elle est magnifique, plus apaisée, mais son regard est triste...

Moi: Je suis désolée...

Elle: Je n'ai pas compris ta réaction Valentine...

Moi: Je ne sais pas se qui s'est passé...
C'est totalement faux mais je ne peux pas lui dire se que je ressens pour elle, pas maintenant, jamais!

Elle: J'ai mes tort mais tu as étais violente à l'instant où tu m'as vue...(elle était triste)

Moi: Je...heu...

Sa jambe ne saignée plus, je le lui fais remarquer.

Elle: Merci. (D'un ton plutôt doux)

Mes yeux divague entre les siens et ses lèvres.
Je suis toujours à genou vers sa jambe et elle sur une chaise, elle me domine.
Elle paraît calme, un silence profond règne...

J'en profiter pour faire glisser mes doigts le long de sa jambe en partant du bas et de l'intérieur et ce en montant de plus en plus haut, arrivée à mis cuisse un frisson parcours entièrement son corps, on se regarde et elle met sa main pour stopper la mienne qui était déjà très haute à l'intérieur de sa cuisse...

Elle: Je... (sa peau était chaude et ma main toujours sous la sienne)
Merci, tu devrais aller en cours...

Je me lève toujours en la regardant, nos regards ne se sont pas lâchés...
Je vais en direction de la porte et quand je veux la pousser une main me retient...
C'était elle, elle me prend le bras pour le tirer vers elle, cela m'oblige à la regarder et ce intensément, je sens son corp tout près du mien, je regarde ses si belle lèvres, personne ne bouge ou ne parle jusqu'à...

Moi: C'est pour cette raison que j'ai fais n'importe quoi l'autre jour, vous|(elle me coupe)

Elle: Embrasse moi. (Dit-elle avec un regard rempli de désir)

-je m'exécute-

Madame BelliniOù les histoires vivent. Découvrez maintenant