Papillon

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Je l'aime tellement...
Quelque fois j'ai l'impression que mon cœur va sortir de ma poitrine...
Quand j'entend sa voix, tout le reste du monde et toutes mes angoisses disparaissent. Quand elle est proche de moi je suis sur un nuage, son contact me donne l'impression d'être ailleurs, dans un monde où nous ne sommes que deux, nous deux.
Ses regards, ses sourire.
Ces regards, ces sourire.
Nos regards, nos sourire.
Je n'ai plus de doute, je l'aime et je ne suis pas une simple connaissance. Maintenant c'est bien plus, on a passé ce cap, celui qui nous empêche de faire demi tour, qui nous li.
Mes pensées dépendent d'elle, un sourire s'affiche sur mes lèvres lorsque je pense à elle, ses gestes, son rire, sa beauté.
Entendre son prénom dans une discussion me rend soit euforique, soit jalouse. J'avais peur de ne pas avoir cette place dans sa vie mais il suffit de peu pour devenir quelqu'un. Elle était simplement ma prof, maintenant elle est celle qui occupe mon esprit, mon cur et mon espace plusieurs jours par semaines.
Je pourrais lui en vouloir pour m'avoir laisser l'aimer aussi fort, mais il suffit d'un geste ou d'une apparition de sa part pour que j'oublie tout.
Mais pas elle, non elle jamais, elle est inoubliable à présent. Elle a était là dans mon passé, elle est dans mon présent et sera inévitablement là dans mon futur.

Parlons en de ce futur, revenons à ce jour si particulier

Lundi 9h00/ Stade

Antoine: "Tu devrais le lui dire choupette"

Moi: "Je n'attend pas pour la faire souffrir, je réfléchi simplement"

A: "Si tu l'aimes, pourquoi ne pas lui dire la vérité?"

"Parce que comme tu l'as dis, je l'aime. Je ne dois, ni la délaisser, ni la juger, ni la rejeter, ni lui mentir, tout ça lorsqu'on est amoureux ça nous semble impossible, mais la peur, elle nous fait faire de si pitoyable chose J'aimerai lui promettre de la rendre heureuse. Je fais passer ma santé et mon bonheur en deuxième plan depuis que je la connais Antoine.

"Je te demande de faire un choix alors, s'il te plaît. Je ne suis pas simplement son collègue ou ton collègue mais votre ami et je la connais depuis longtemps. Alors demain c'est soit tu viens à la soirée de fin d'année, soit tu sort de sa vie."

Il tourne les talons et part, moi je ne bouge pas, plus, il souhaite la protéger, j'ai toujours essayé de le faire lorsque je le pouvais Elle ne m'a pas encore brisé le cur, je ferais alors ce qu'il faut pour que le siens reste comme t'elle, peut importe ce que ça me coute.

Madame BelliniOù les histoires vivent. Découvrez maintenant