Chapitre 02

773 100 23
                                    



La sonnerie de mon téléphone me fait brusquement ouvrir les yeux.

Je l'attrape, m'apprête à décrocher, mais lorsque je vois qu'il est 10 heure du matin, je panique.

Merde. Je ne me suis pas réveillé.

Mes enfants.

Sans même prendre la peine de décrocher, je me lève d'un bond et fonce dans la chambre de mes garçons. J'ouvre la porte de leur chambre, mais lorsque je trouve celle-ci complètement vide, mon cœur rate un battement. Mais enfin où sont-ils passés? Pris de panique, je regarde dans toutes les pièces à l'étage, mais je ne vois personne. Les battements de mon cœur s'accélèrent de plus en plus et je commence à avoir du mal à respirer.

Où sont passés mes bébés?

Je cri leurs prénoms, dans l'espoir qu'ils me répondent :

- GABRIEL? ANDREA?

J'attrape mon téléphone qui se trouve toujours dans ma chambre puis descend les escaliers à toute vitesse. Je jette un coup d'œil dans la cuisine, mais ne trouve personne.

Putain.

Les larmes commencent à monter alors que mon monde est en train de s'écrouler.

Où sont-ils? Est-ce qu'il leur est arrivé quelque chose? On les a kidnappés? Ils se sont enfuis? Plusieurs interrogations tournent en boucle dans ma tête alors que ma respiration se fait de plus en plus difficile.

Je regarde dans le salon dans l'espoir de les voir tous les deux assis sur le canapé devant les dessins animés, mais une fois de plus la pièce est silencieuse et vide.

Je lâche un sanglot et me laisse tomber sur le canapé, la tête entre mes mains, complètement anéanti.

Mes bébés, on a pris mes bébés...

Je renifle puis attrape mon téléphone, que j'avais jeté plus tôt sur le canapé, pour appeler la police. C'est la seule chose qu'il me reste a faire, les appeler et espérer qu'ils m'aident.

Il faut lancer un avis de recherche.

On doit retrouver mes garçons.

Je compose le 17 et place mon téléphone près de mon oreille, les larmes coulant à flot le long de mes joues, lorsque je m'aperçois que la baie vitrée du salon est grande ouverte. Sans plus attendre, je raccroche et fonce dans le jardin, le cœur rempli d'espoir.

A peine aie-je mis le nez dehors que deux têtes blondes courent vers moi, main dans la main, en criant.

- PAPAAAAA TU ES RÉVEILLÉ.

Sans même comprendre ce qui est en train de se passer, je me laisse tomber sur le sol en sanglotant et ouvre mes bras.

Ni une ni deux, mes garçons se jettent dedans et je les serre contre moi en éclatant en sanglots.

Tout va bien, mes enfants sont là.

- Pourquoi tu pleures papa?

Demande Gaby en caressant ma joue.

Je renifle, embrasse leur front et répond, la voix pleine de larmes.

- J'ai eu peur, j'ai cru que des gens méchants vous avaient pris. Vous n'étiez pas dans votre chambre ni devant la télé... je suis désolé d'avoir fait un aussi gros dodo, j'aurai dû me réveiller plus tôt.

- On va bien papa, pleure pas

Me dit Andy en venant se blottir une nouvelle fois dans mes bras, comprenant immédiatement que j'ai besoin d'être rassuré.

There you are Où les histoires vivent. Découvrez maintenant