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JULIETTE

6 janvier 2026.

Plongée dans ma valise, il me fallu un instant pour réaliser que l'on venait de sonner à la porte : Lénaïc.

-T'as les clés.

-Je voulais te laisser le choix de ne pas m'ouvrir.

Mes sourcils se froncèrent.

-Pourquoi je ne t'aurais pas ouvert ?

-Tu t'appliques à m'éviter depuis quelques semaines.

-Je ne t'évite pas.

-Ah bon ? On se serait revus après le nouvel an si il n'y avait pas eu le shooting ? Sincèrement je ne pense pas.

-Tu ne penses pas ?

-Tu m'aurais sortie une nouvelle excuse.

Il attaquait directement et je remarquais qu'une certaine impatience mêlée de frustration bouillonnait en lui.
Venant de lui, c'était amorceur d'une crise ce qui me provoqua un soupir, je n'avais pas envie de me disputer.

-Len...

Il croisa les bras en haussant un sourcil.

-Oui ? Vas-y. Claire t'attend ? T'as un appel ?

-Qu'est-ce que tu racontes ?

-J'essaye de deviner ta nouvelle excuse. J'aurais peut être dû te laisser plus de temps pour en chercher une.

-J'ai pas besoin de chercher d'excuse. Mais je suis pressée.

-Ton vol est à quelle heure ?

-On doit passer au showroom dior pour que j'essaye une robe avant qu'elle parte à New York.

-La voilà donc.

-Ce n'est pas une excuse.

-Tu allais vraiment repartir sans qu'on parle ?

-Qu'on parle ? Je n'ai rien de spécial à te dire.

-Donc les excuses, les esquives, tout ça c'est rien ? Tu me repousses pour rien ?

-Je ne te repousse pas.

-Mens moi si tu veux mais ne te mens pas à toi même Juliette.

Je soupirais.

-Ça fait presque deux semaines que je me demande ce que j'ai bien pu faire. Tout allait bien avant Noël, à la soirée chez moi. Enfin, avant que tu ne détales avec Clémentine.

Il touchait pile dans le mille.

-Mais quand on s'est séparés dans la cuisine tout allait très bien. La veille aussi on était bien.

-C'est ce que je pensais.

-Qu'est-ce que ça veut dire ?

La vague de colère montait lentement en lui alors que je restais étonnamment calme pour la bombe que j'allais lâcher.

-Que je ne ferais pas deux fois la même erreur.

-La même erreur ?

-Attendre qu'il soit trop tard pour partir.

-Tu seras pas en retard, Claire t'harcèles toujours quand elle est en bas.

-Attendre qu'il soit trop tard pour te quitter Lénaïc.

Le sang quitta son visage qui devint livide.

-Tu veux me quitter ?

Il enchaîna sans me laisser le temps de répondre.

Coup de FoudreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant