Chapitre 14 : Folie meurtrière

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3 jours sont passés...

Le lycée à repris hier. J'aurais dû aller au lycée. J'ai reçu plusieurs messages. Ochaco, Tenya et All Might ont essayé de m'appeler. All Might... 

J'ai passé 3 jours dans le noir à réfléchir à un plan pour tuer All Might, à penser à ma pauvre mère seule parmi ses vilains, je n'ai pas mangé depuis ce soir là mise à part quelques barres de céréales. Je bois de l'eau, du café et des boissons énergisantes pour rester réveillé. 

La peur, la panique, le désespoir et la fatigue me font sentir hors du temps. Je ne peux pas me permettre de dormir. Je ne peux pas dormir en sachant que ma mère risque de mourir à chaque instant qui passe.  

Malgré 48 heures de réflexion, je n'ai pas trouvé de plan. Comment battre le Héros numéro 1 ? 

Je connais son secret, ses faiblesses, son endurance, sa force mais... Il reste All Might. Si aucun vilains n'a pu le battre, ce n'est pas pour rien. 

Il est 16h00, la seconde A à terminer les cours. 

A 18h00, les clubs se terminent pour la filière Générale. 

A 19h30, la majorité des professeurs partent et ils restent seulement All Might. Il aime rester plus tard pour préparer ses cours pratiques et préparer ses fiches. 

Mes alters sont assez développés pour trouver une solution. Je le fais pas pour moi mais pour ma mère. 

Si je le tue... Je serais considéré comme... Un vilain, le vilain numéro 1. 

Ironique n'est ce pas ? Moi qui souhaite depuis l'enfance être le Héros numéro 1, j'ai reçu l'alter du vilain numéro 1 et je vais devenir la cible numéro 1 des Héros. Mais ce n'est pas grave. Ma mère compte plus que tout les Héros et alters du monde. Je préfère être en prison et la savoir vivante et en bonne santé qu'être libre mais sans ma mère à mes côtés. 

Je ne discerne plus le rêve de la réalité. Est-ce bon signe ? Je n'en ai aucune idée. J'ai l'impression d'être, comme doper. Je vois tout en détails, je réagis plus vite, je réfléchis plus vite. 

Je vais dans ma chambre et me change. Le but : Ne pas me faire remarquer. 

Sweat Noir avec une capuche, pantalon noir et je me tourne vers mes chaussures. Après un regard nostalgique envers mes baskets rouge, j'enfile des baskets noirs. J'enfile un masque afin de rajouter une sécurité. Moins de personnes me verront, mieux ce sera. 

Mes quasi-72 heures sans dormir se voit sur mon visage. Les stigmates de ma fatigue m'ont créé des cernes violacées et des cheveux plus en bataille que d'habitude. Je ressemblerais presque à cette ordure de Shigaraki. Je vais lui faire la peau si il touche à ma mère. 

Le temps passe et je regarde l'horloge : 19h15

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Le temps passe et je regarde l'horloge : 19h15. 

- Tout se joue maintenant. Maman, je te rejoins bientôt. 

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