À présent cela faisait pratiquement six mois que je travaillais dans ce château.
Je n'avais pas vraiment à me plaindre j'étais logée dans le sous sol qui avait était spécialement aménagé pour nous, femmes de ménage, cuisiniers et tous ceux qui s'occupaient du domaine Chanison.
Nous étions aussi nourri et assez bien payé pour le peu que nous faisions.
Il faut se dire que j'étais assez réticente à l'idée d'être femme de ménage dans un château pour de riche personnes *rire*. Mais quand on se retrouve sans solutions comme moi on ne se pose pas trente six milles questions.
Elisabeth - Bouges toi ! Ils vont bientôt être là !
Elle aussi travaille en tant que femme de ménage, ou bonne je ne sais pas comment on peut qualifier notre métier, ici. Elle est un peu plus jeune que moi et souhaite s'émanciper de ses parents. C'est un peu comme ma petite sœur selon elle.
Je me dépêche de dresser la tabler et peaufine les derniers détails.
Cet été, les enfants et petits-enfants des Chanison se réunissaient dans le château pour passer les vacances.
Je ne vais pas vous les présenter un à un, mais il devait être au total plus d'une vingtaine.
Tout le personnel s'aligna devant la maison et salua les membres de la famille qui arrivés tour à tour.
Après cela nous nous nous hâtions dans la cuisine afin de terminer les derniers préparatifs pour qu'ils puissent manger dans les minutes qui viennent.
François - Le Petit Pierre a bien grandit.
Manon - Alizée va leur proposer l'apéro !
Je pris le chariot à ma disposition afin de me rendre dans la salle à manger.
Je fis le tour de la salle en tendant le plateau à qui le souhaitait.
Adélaïde - Alizée venez !
Je m'approche d'elle et elle me présente à ceux qui ne m'avait jamais vu auparavant.
Sébastien - Une noire ?
Je lève la tête vers la voix qui venait de se prononcer, son dernier fils.
Adélaïde - Retires ce que tu viens de dire tous de suite.
Il ne protesta pas et me présenta ses excuses. J'hocha simplement la tête et me rendit dans la cuisine.
Adélaïde, n'étais pas raciste. Au contraire elle avait horreur de tous ce qui est injuste, son mari d'ailleurs, lui dit souvent qu'elle a tendance a idéaliser le monde dans lequel on vit. C'est vrai, l'injustice y'en aura toujours, je m'y suis habitué moi.
Je vous passe le déjeuner puisque nous n'y avons pas assister, le personnel mange dans la cuisine. C'est un peu vieux jeu non ? Mais les Chanison aiment bien cette ambiance de l'époque, ils nous forcent même à se vêtir avec des robes exclusivement dédié aux femmes de ménage etc.
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The Rainbow of my heart.
General Fiction« La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste. » Victor Hugo. 25 days of torment.