23h15
J'ai envi de tout arrêter, de m'en aller et tout recommencer. Mais pour les gens comme moi, se créer une nouvelle vie, c'est impossible. Les gens comme moi, ne finissent jamais heureux.
Je me sens si seule, et ce sentiment de solitude persiste jours après jours.
Pour la première fois depuis des années, je commence à perdre espoir et baisser les bras. Je ne retrouverai jamais Rémy. Je me suis accroché tellement longtemps, mais aujourd'hui il n'y a plus rien qui puisse me maintenir. J'ai tout gâché en me rendant à Genève ce jour là.
Avant qu'Elijah ne bloque les numéros de mes parents, Rémy ne cessait de lui demandait quand est-ce que je reviendrai. Il avait même commencé à faire des crises à Elijah et sa femme, Monica. Alors, Elijah a décidé de couper tous liens avec moi, et ainsi mes parents.
Maintenant, je ne suis plus la seule à souffrir de cette situation, mes parents et Rémy en sont aussi victimes.
Je dois le dire. C'est la réalité.
Je regarde mes larmes coulées dans le miroir sans réagir.
Après trois longues années de lutte, j'ai perdu mon fils.
Je l'ai perdu.
J'essayais tant bien que mal de me retenir. Il était 23 heures, je devrai me contenter de dormir plutôt que-
Un gémissement m'échappa, puis deux et je ne pus m'empêcher de me morfondre au sol.
Je pris mon téléphone et regarda la vidéo qu'Elijah m'avait envoyé.
« Remy - Tu me manque très fort ma maman chérie. Je t'ai fais plein de dessins que je te donnerai quand on se verra la prochaine fois.
Je t'aime de tout mon cœur maman. »
Je coupa la vidéo avec amertume. J'appuya sur le contact d'Adrien.Il devait déjà être revenu du château, pourquoi ne répond-il pas ?
Je l'appela de nouveau et il répondit dès la première sonnerie.
Appel téléphonique
- Oui Alizée ?
- J-J'ai besoin de ton aide..
- Qu'est-ce qui se passe ? Où est-ce que t'es ? C'est les enfants ?
- Adrien, j'ai besoin que tu m'aides..
-Je démarre. Dis moi juste où tu es ? Chez tes parents ?
Je murmura un léger non.
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The Rainbow of my heart.
Ficção Geral« La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste. » Victor Hugo. 25 days of torment.