Le Prince et le Prince

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PDV Bakugo

C'est IMPOSSIBLE de se calmer quand votre crush est assis sur votre érection, qu'il vous fait des bisous dans le coup, qu'il vous murmure de lui en faire aussi, et que son entre jambe est dur ! Tiens. Il a arrêté les bisous.

« Pardon c'était peut être un peu trop.
- Je t'ai déjà dis de pas t'excuser de faire des crises tête de...
- Ouais mais là c'est parti un peu loin quand même. Désolé si ça t'a mis mal à l'aise.
- Ta gueule tête d'orties ! Lève toi je veux...
- Tiens ?! Baku tu... T'ES GAY ?!?! »

Merde ! Merde ! MERDE !! Il a vu que je bandais ! Je le pousse violemment pour le faire tomber de mes genoux. Il se prend la table basse dans le dos et j'en profite pour aller dans ma chambre sans le regarder.

« Nan attends Baku ! Je voulais pas ! Ma crise est pas finie s'il te plait ! Faut que tu... j'ai... mal... câlins... »

Sa voix est de plus en plus faible. Je continue d'avancer. Je ne me retourne pas. J'entends juste son corps tomber parterre dans un bruit sourd. Cinq seconde passe avant qu'un immense crie déchire le silence. Un crie de douleur extrême. Pire que dans les films car aucun acteur n'a connu pareille douleur.  Un crie qui reste en suspension dans le silence après avoir retentit. Un crie qui reste dans les esprits et dans les cauchemars. Je me fige une seconde puis fait encore un pas vers ma chambre...

Non je peux pas le laisser là ! De un, c'est Kiri, la personne la plus exceptionnelle que je connaisse. De deux, putain, je veux devenir un héros ! Je vais quand même pas le laisser mourir ! De trois, je sais que si je veux mon permis provisoire je dois avoir moins d'égo et ça fera un bon exercice. Je fais donc demi tour et cours vers son corps inerte. Je plonge et le sers dans mes bras. Mais au bout de cinq secondes, il ne bouge toujours pas et je commence à paniquer. Mes yeux se remplissent de larmes. Je vois flou. La porte s'ouvre sur Monsieur Aizawa.

« C'était quoi ce cri ? On l'a entendu jusqu'en salle des profs !
- Je... je l'ai lâché...
- Ok. Calme toi Bakugo. Il n'est pas mort regarde. Son ventre se gonfle au rythme de sa respiration.
- Monsieur ! Qu'est-ce que je dois faire ?!

Je le sers aussi fort que je peux en espérant que ça le réveillera.

- Commence par le lâcher un peu. Tu l'empêches de respirer correctement.

Il soupire.

- Bon, je crois qu'il a besoin d'une plus grande marque d'affection qu'un câlin. Bakugo, es-tu homophobe ?
- Non.
- Tant mieux, car tu vas devoir jouer le prince charmant pour ton ami.
- Vous voulez que je...
- Oui, il a besoin d'un baiser.
- AH ! D'accord. »

Je suis méga stressé. Je vais embrasser mon crush, de façon super cliché, DEVANT MON PROF PRINCIPAL ! Merde ! Je lui fais donc un tout petit bisous du bout des lèvres. C'était mon premier baiser. Mais il ne se réveille pas ! Je regarde Monsieur Aizawa, complètement paniqué.

 Mais il ne se réveille pas ! Je regarde Monsieur Aizawa, complètement paniqué

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« Tu appelles ça une grande marque d'affection ? Fais-en lui un plus long. »

Je recommence donc. Un baiser plus long. Ok. Cette fois j'y vais à pleine bouche. Mais sans la langue quand même faut pas exagérer. Et je bouge doucement mes lèvres. Je repense à tout. A notre rencontre en classe, quand on s'est battu ensemble à l'attaque du SCA, quand il m'a fait un beau discours pour que je le prenne dans mon équipe au championnat, quand on s'est battu l'un contre l'autre, quand on a pris un bain avec les autres mecs au camp d'été, quand avec d'autres élèves de la classe il est venu me sauver lui même de l'alliance, son sourire, sa gentillesse, sa bienveillance... Putain réveille toi Kiri ! J'ai même pas eu le temps de te dire que je t'aime !

J'arrête mon baiser et ouvre les yeux. Il me regarde ! Je souris. Pas un sourire narquois ou sarcastique comme j'en ai l'habitude. Je souris vraiment. Et il me sourit aussi. Il m'ouvre ses gros bras musclés et je me jette dedans.

« Hum hum ! »

Ah merde c'est vrai ! Il est là la chenille !

« Kirishima, comment te sens-tu ?
- Ca peut aller Monsieur, mais je me sens tellement faible !
- Tu fais une crise depuis combien de temps ?
- Ça fait une heure et demie. dis-je
- Ca doit être la dernière crise. La dernière est la plus longue. Si tu vas bien, j'aimerai que vous alliez à l'infirmerie pour que Ricovery Girl t'ausculte Kirishima. Tu étais dans le coma et je ne connais pas tout de l'alter de Hotura Orochi. »

Kiribaku, l'alliance des kidnappeurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant