Cadeau

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PDV Bakugo

Putain ! Il lui arrive quoi à Eijiro ! Il est trente mètres devant moi et cours vers le terrain Gamma. Il entre. Putain ! Il a quoi ? Je suis inquiet moi ! Si je l'attrape je lui... fais un câlin putain ! Je peux même pas le taper !

Il bifurque à droite. Je tourne aussi. Merde ! Je l'ai perdu. Il est déjà plus dans cette rue.

«  Eijiroooo ! EIJIROOO ! »

A gauche ou à droite ? Putain ! Il est où ? Putain !

Quand j'entends un bruit. Quelqu'un qui pleure. C'est Eiji ! Je suis le bruit. Il est à gauche. Caché derrière une benne, la tête entre les genoux et les bras autour des mollets, mon Eiji pleure.

« Hey ! je dis doucement. Eiji, qu'est-ce qui va pas ?
- Rien... je... *snif* c'est juste que...

Et il re éclate en sanglots

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Et il re éclate en sanglots. Je m'approche, m'assois à côté de lui, et le porte pour le mettre sur mes genoux, face à moi. Dans cette position je peux mieux l'enlacer et lui caresser le dos.

- Chhhhute. Tout va bien. Dis-moi ce qui va pas.

Le silence s'installe. C'est long. Mais je ne veux pas le brusquer. Il parlera quand il sera prêt. Et ce moment arrive au bout de cinq longues minutes.

- C'est *snif* c'est juste que *snif* au collège quand... quand j'ai voulu donner un *snif* un cadeau à mon amoureux *snif* il... il a commencé à me harceler !

Et il éclate en sanglots sur mon épaule.

- Ooooooh. Eijiro ! Je suis pas comme ça ! Je te ferais jamais ça !
- Je sais mais... j'ai paniqué *snif* Désolé... c'est pas viril.
- T'en fais pas Eiji. Je SAIS que tu es viril. T'as pas besoin de me le prouver. »

Il glousse et arrête de pleurer. Je continue de lui faire des papouilles dans le dos pour le calmer encore. Au bout de quelques minutes, j'arrête pour qu'il lève la tête et je l'embrasse.

« Je savais pas que tu pouvais être aussi réconfortant et aussi compréhensif.
- Honnêtement, moi non plus.
- Haha !
- Dis Eiji...
- Oui ?
- Je pourrais voir mon cadeau s'il te plait ?
- Oh ! Oui !

Il me tend le paquet

- Ca va aller ?

Il hoche la tête. Alors je déchire le papier rouge et y découvre un immense pull noir tout doux !

- Woaou ! Merci Eijiro ! Je le mettrai le matin en guise de peignoir ! Et le soir après manger !
- De rien ! me dis-t-il avec son éternel beau sourire
- Mais je suis désolé j'ai rien prévu pour toi, moi !
- T'en fais pas j'ai prévu le coup. Je m'en suis acheter un aussi.
- Ah oui ?
- Ouais sauf que le mien est rouge.
- Cool on sera assorti ! Comme les autres couples !
- Ouais enfin... Kats... à cause de ça... de mon harcèlement... je m'assume pas trop...
- Tu t'assumes pas parce que t'as eu une mauvaise expérience au collège. Mais tu sais, les gens au collège, ils sont bêtes. Ce sont des bébés qui se prennent pour des grands. Mais on est au lycée. Les plus cons d'entre eux sont allés dans des lycées moins réputés que UA. Et on est plus mature. Et on est en filière héroïque, où on signe des contrats pour jurer de porter secours à tout le monde ! Les gens qui n'aiment pas une partie de la population ne peuvent pas devenir héros. Et tu penses vraiment que bloc de craft est homophobe ?
- Non.
- Double face ?
- Non.
- Le crapaud ?
- Non.
- Le corbeau ?
- Non.
- L'alien ?
- Non, elle l'est pas. Elle sait que je suis gay.
- Le kangourou.
- Non. T'es pas très respectueux.
- C'est pas grave ils sont pas là.
- Mais Mineta peut l'être ! Et Monoma ! Et les autres filières ont pas à jurer de sauver tout le monde et...
- Hey ! Hey. Calme toi Eiji ! Si quelqu'un t'embêtes, je leur explose la face et c'est réglé ! Si quelqu'un te fait chier, ça me fait chier moi. Et moi, je laisse personne me faire chier !
- C'est vrai. Mais ça fait quand même peur.
- Tu as peur du regard des gens. De leur réaction. Tu te sens bien dans la classe et tu as peur que ça change.
- Oui.
- Mais tu avais aussi peur d'aller en classe quand tu faisais tes crises et au final tout s'est bien passé.
- Oui.
- Ils étaient même admiratif de ton sauvetage.
- Oui. Comment tu fais pour t'assurer ?
- Je te l'ai dit. J'emmerde les autres. S'ils m'aiment pas, qu'ils regardent ailleurs. Sinon je leur explose la face !
- C'est vrai.
- Hey, Eiji, on a une bonne classe. Personne n'osera dire quoi que ce soit. Et regarde comme tu es fort ! Tu es Red Riot ! Tu es l'élève de seconde le plus avancé ! Tu es déjà presque un héros ! Tu ne te laisseras pas faire comme au collège !
- Ouais ! T'as raison ! Merci Kats.
- De rien. On va manger ?
- Ouais ! »

Les amoureux arrivèrent à la cantine avec vingt minutes de retard. Kaminari demanda donc aux tourtereaux ce qu'ils ont fait aux toilettes pendant tout ce temps et il se fit exploser la tête par Bakugo.

Kiribaku, l'alliance des kidnappeurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant