Bonus : première fois

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PDV Kirishima

Je suis dans ma chambre à l'internat. Il fait froid. C'est la nuit, et le chauffage est en panne. Impossible de me rendormir. Je caille ! J'allume ma toute nouvelle lampe de chevet que Kats m'a offert et regarde avec quoi je pourrais me réchauffer. Là ! Sur ma chaise de bureau ! Katsu a oublié son pull en pilou pilou ! Je le mets. Aaaahh ! Il a son odeur...

Je me rallonge, mais au bout de dix minutes, j'ai toujours froid ! Qu'est-ce qui réchauffe ? Le feu, on a pas de cheminée. Le soleil, il fait nuit. Une douche bien chaude... non flemme de prendre une douche. La chaleur humaine... Oui mais... Kats va être fâché si je le réveille. Mais j'ai si froid ! Je veux dormir et être en forme demain ! Alors t'en pis. Je dois être suicidaire, mais je vais réveiller Katsuki Bakugo en pleine nuit.

Pour qu'il accepte qu'on dorme ensemble, je ferai mieux de me faire très mignon. Je pense d'abord à enlever mon pyjama pour y aller uniquement en pull et caleçon, mais si j'y vais dévêtu, il va juste me dire de me mieux m'habiller. Alors je fais complètement l'inverse. Sous le pull tout doux, je mets deux hauts de pyjama, j'enfile deux bas de pyjama et trois paires de chaussettes et sorts dans le couloir sans faire de bruit.

Je suis devant la porte de sa chambre. J'entre sans toquer. Il sera de meilleure humeur si je le réveille par un bisous plutôt que par du bruit. Je le vois, dans son lit et mon ventre se noue. Je m'approche, encore un pas...

« Qu'est-ce que tu veux le rouge ?

Non ! Il s'est réveillé à cause du bruit que j'ai fait ! Je suis foutu !

- Désolé de te réveiller ! C'est juste que... que...

Je sais que j'ai perdu. Il s'agit quand même de Kats ! Petit copain ou pas, il aime pas être dérangé. Mes yeux se remplissent de larmes mais je les chasse en clignant des paupières. C'est pas le moment de chialer !

J'ai tellement froid !

Il me fixe dans la pénombre. Il me juge. Je dois pas être beau avec tous mes habits et ma tête de chien battu. Je soupire et fais demi tour.

« Viens. »

Je me retourne et vois qu'il lève les couvertures pour que je puisse me glisser dedans. Je saute pratiquement sur le lit tellement je suis heureux et me blotti contre mon Katsu. Je suis si heureux, que je fais un bisous à mon explosif. Et encore un. Et encore un. Et encore un.

« Mmmmh... Eiji arrête... »

Oups ! C'est son cou. Mais si il veut que j'arrête, pourquoi il commence à me faire des baisers sur le front ?! Hors de question que je sois le seul à en recevoir ! Alors je recommence mes petits bisous. On s'en fait pendant quelques minutes dans un silence que seul nos rares petits gémissements dérangent. Puis, Kats bouge et se retrouve à ma hauteur. On se regarde dans les yeux pendant une seconde avant de s'embrasser. Nos langues se rencontrent naturellement. Et on se roule des pelles pendant longtemps. Je bande. C'est la première fois qu'on s'embrasse comme ça. Mais je le pousse pour avoir de l'air.

« Tu veux arrêter ?
- Non... juste... respirer...
- Ok. »

Il me pousse violemment pour se retrouver au dessus de moi et recommence à m'embrasser. Ça dois faire dix bonnes minutes qu'on fait ça. Je lui caresse le dos et lui touche mes abdos en passant sa main sous tous mes vêtements. J'ai de la bave qui coule sur les joues mais je ne sais pas vraiment à qui elle appartient. J'ai jamais été autant excité. J'en peux plus et pose ma main droite sur mes bas de pyjama.

« Tu fais quoi là ?

Merde ! Il a remarqué !

Panique pas ! Moi aussi regarde.

C'est vrai qu'il a une bosse. Savoir ça, ça m'aide pas à me calmer. Au contraire.

Enlève tes vêtements.
- Quoi ?!
- Tu veux pas qu'on se soulage ?
- Non ! Enfin. Si ! J'aimerai bien mais... je suis pas... prêt... »

Je n'ose plus le regarder. Je suis sensé être courageux et viril, et voilà que je viens de dire à Kats que j'ai encore peur de faire l'amour.

« T'en fais pas. Moi non plus.
- Quoi ?!
- Bah quoi... on a que quinze piges je te rappelle ! Et toi non plus t'as dit que t'étais pas prêt !
- Oui c'est vrai... je suis juste... surpris désolé.
- Tu t'excuses pour rien Eiji.
- Mais alors... pourquoi t'as proposé qu'on le fasse ?
- J'ai jamais proposé qu'on le fasse tête d'orties. Je pensais juste qu'on pourrait se mater un peu.
- Oh ! »

Et on a recommencé à s'embrasser. Je touchais mon entre-jambes par dessus mes pyjamas, comme Kats. Mais il a vite arrêté pour m'enlever mes habits. Le pull oversize, puis mes deux hauts en même temps.

« Arrrgh ! Il fait froid !
- T'auras plus froid longtemps t'en fais pas. »

J'ai plein de papillons dans le ventre à cause de sa phrase. Je commence à lui enlever les siens en lui refaisant des bisous dans le cou. Il pousse des gémissements virils. Il m'enlève mes bas et nous voilà face à face, en caleçon. On se regarde. J'ai jamais été autant excité ! Katsuki Bakugo est entrain de ME mater ! Ma main passe toute seule dans mon caleçon et je rougis fortement quand elle attrape mon pénis. C'est gênant quand même. Kats a l'air un peu choqué, mais il ne se gêne pas pour regarder la bosse que ma main fait dans mon caleçon et je vois son bras disparaître tout doucement dans son sous vêtement. C'est beaucoup trop excitant !

Je commence à me masturber tout doucement comme si j'espérai que les mouvements se verrai pas sous mon vêtement. Mais Kats pousse un râle ultra viril qui finit de m'exciter et je me fais du bien vigoureusement. Kats aussi commence à prendre son pied. C'est encore mieux qu'un porno ! Je regarde mon crush se masturber. C'est excitant. Il est excité grâce à moi. C'est excitant. Il se masturbe en me regardant. C'est excitant. Je me masturbe devant lui ! C'est excitant !

J'en peux plus ! Je gémis beaucoup je trouve. Mais je pousse carrément un mini crie quand Kats sort son pénis de son caleçon pour pouvoir se faire du bien plus fort. Alors je sors le mien aussi.

« Putain ! Eiji ! »

Le voir jouir me fais jouir à mon tour. On fait pas mal de bruit. J'ai des fourmis dans les jambes. C'est ça un orgasme ? Je panique un peu. Est ce que les autres nous ont entendu ? Je suis gêné aussi. Je viens quand même de jouir devant Kats ! Est ce qu'il a du papier ? Ça coule là ! Faut que je m'essuie.

« Hey ! Calme toi Eiji ! Tiens. Essuie toi.
- Merci.
- Ça va ?
- Oui et toi ?
- Ouais.
- J'ai peur que les autres nous ai entendu.
- Mais non ! Raconte pas n'importe quoi. Viens dormir. »

On s'allonge l'un contre l'autre. Nos torses se touchent et c'est une sensation hyper agréable ! Pas étonnant qu'on propose de faire ça aux parents avec leur nouvel enfant dans les maternités ! Je sens la chaleur de Kats, son odeur, les battements de son coeur et sa respiration. C'est apaisant. Je m'endors.

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Désolée si vous vouliez « plus » mais je voulais faire une première fois plus réaliste que ce qu'on a l'habitude de voir sur Wattpad.

Kiribaku, l'alliance des kidnappeurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant