𝐁𝐨𝐧𝐮𝐬 𝟏 : L'affaire du délice confit ║Johnlock║

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NdA: |Cette note d'auteur est écrite en même temps que l'OS|

(cet OS est écrit sur un coup de tête à trois heures du matin sur l'opening de Good Omens. Par conséquent il sera sûrement insensé et très fluff, vous êtes prévenus XD)
Je m'essaie une nouvelle fois à l'Otterlock après une ancienne fanfiction écrite sur le sujet. Mais cette fois, John aussi est un hérisson. Anderson et Donovan sont des fouines (ce qui n'étonnera personne) tandis que Moriarty sera...un raton laveur (il serait préférable de ne pas poser de question ici XD). Seule Mrs. Hudson est une humaine ici, et les humains comprennent les animaux
En vous souhaitant une délicieuse lecture :3
(- «délicieuse» ? Serait-ce un jeu de mots avec le titre ?
- Bien vu Michel !
- Merci Michel.)

-

Cette histoire débute dans une plaine totalement couverte d'herbe, du vert partout, du vert à perte de vue. Dans cette plaine se trouvait une petite colline, non bien haute, mais tout de même assez pour porter le nom de colline. Un ciel dégagé, une chaleur raisonnable, c'était véritablement une journée resplendissante.

Et, parmi la verdoyance merveilleuse de l'herbe, sur le sommet de cette colline, on observait une petite tâche brune, minuscule, à peine discernable entre les hautes herbes. Il s'agissait d'un hérisson. Un hérisson du nom de John.

La terre, encore humide par la rosée du matin, s'enfonçait sous ses coussinets. Il courait sur ses courtes pattes. Le souffle court, il n'avait jamais couru aussi vite. L'excitation lui procurait cette accélération miraculeuse qui lui avait donnée le courage de monter tout le flanc ouest de la colline au pas de course.

Aujourd'hui était un jour spécial.

Car aujourd'hui, il avait prévu de retrouver Sherlock un peu plus loin dans la plaine, sous le seul pommier du vergé. Là où ils s'étaient rencontrés pour la première fois, c'était véritablement excitant. La loutre lui avait dis qu'elle avait une surprise pour lui.

Il était tout émoustillé à l'idée de connaître cette fameuse surprise.

Alors il courait, dandinant son petit corps au rythme de ses pas, encore plus vite, toujours plus vite. Les hérissons ne sont pas réputés comme grands sportifs, mais lui était différent. C'était un hérisson combatif. Pas très rapide certes, mais combatif tout de même.

Nous n'avions pas de guerre chez les animaux (ce genre de choses étaient réservées aux humains), mais s'il aurait été humain, il aurait fait un merveilleux soldat, à n'en point douter.

Mais en vérité, il n'appréciait pas d'être un hérisson. Pas du tout, même. Cela le blessait dans son égo. Comprenez : il n'avait aucune crédibilité auprès des autres animaux du haut de ses quelques centimètres. Et puis, son petit corps rond le complexait énormément. Il disait souvent qu'il ressemblait à une petite boule.

Mais une fois, lorsque Sherlock s'était épris de ses rares (très rares) moments de tendresse, il lui avait dis que ce petit corps rond lui convenait très bien à lui, qu'il était très bien ainsi. Depuis, le complexe s'était dissipé.

«Si Sherlock m'aime comme je suis, alors je vais rester comme ça !» s'était-il enjoué.

Durant sa course, songeur, il se remémora cette phrase magique qui avait échappée à son ami la loutre.

«- C'est vrai, tu me trouves bien comme ça ?! s'était-il exclamé, rougissant de joie.

- Eh bien...oui tu es...bien comme ça.» l'avait-il même répétée, c'était pour dire.

John aimait beaucoup Sherlock. Il lui trouvait un caractère sacrément bien trempé, mais il l'aimait ainsi. Et puis, la loutre n'était gentille (dirons-nous plutôt «agréable») qu'avec lui, et personne d'autre. Alors, forcément, il était flatté.

Mind and Heart [Recueil OS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant