À Mes Côtés, Eren X Livai

chapitre 17

Pdv Eren:

Je ne bouge pas d'un poil. Serré et éloigné le plus possible de Livai dans le lit, je n'ose même pas emprunter la couette. Il est de dos à moi et semble déjà endormis...

Moi: Mais pourquoi vous m'avez retenu de partir...?

Je fixe son dos nu et contemple chacune de ses cicatrices, sans compter ses muscles bien développés. C'est qu'il est pas mal musclé en fait...

Les bras de Morphée me parviennent et je finis par succomber à cette dure journée.

Maman: ...tu ne veux donc pas mourir ? Pourquoi, mon fils, pourquoi ? Rien ne te retiens ici !

Moi: Si...j'ai des amis. Et le caporal. Et puis j'ai encore beaucoup de choses faire dans ma vie.

Maman: Tu me déçois. Tellement.

Moi: Je sais...

Maman: Tu es un monstre.

Moi: ...je sais...

Maman: ET BIEN SI TU LE SAIS, AGIS ET LIBÈRE LE MONSTRE QUE TU ES ! TU POURRAIS DEVENIR TELLEMENT PLUS FORT SI TU N'ETAIS PAS STUPIDEMENT ATTACHÉ À TES PROCHES ! TU ES SI STUPIDE ! ÇA ME DONNE ENVIE DE VOMIR DE ME DIRE QUE JE SUIS LA MÈRE DE "ÇA" !

Moi: Maman. Ce n'est pas toi, reprend-toi...non, en fait, dégage. DÉGAGE ! JE NE VEUX PLUS TE VOIR !

Maman: COMMENT OSES-TU...!!

Moi: Haha ! Si tu voyais comment t'as l'air minable en ce moment !

Maman: TAIE-TOI !

Moi: Non ! Et tu sais pourquoi...? Parce que ça y est ! Je suis sortit de mes gonds et j'ai besoin de me défouler sur le coupable ! Je suis FOU, tu comprends !?

Maman: Et bien défoule-toi sur ce minable à côté de toi !

Moi: Sur le caporal...?

Maman: Oui, sur lui. Réveille toi et libère ta rage !

Moi: NE ME DIT PAS QUOI FAIRE !

Maman: Va, mon fils...va.

Je me réveille en sursaut et constate que je suis recouvert de sueur. Mais une chose me dérange encore plus...: je n'arrive plus à réfléchir. Je suis en crise. Et encore une fois, je ne peux faire autrement que de faire de Livai ma victime...

Je saisis son épaule et le renverse avec une brutalité que je ne me connais pas. Il grogne, pas content, mais je ne suis pas en état de m'arrêter pour lui faire plaisir, donc je me place au dessus de lui et me serre de mon t-shirt et du sien trouvés au sol pour lui ligoter les poignets et les chevilles.

Livai: Qu'est-ce que tu...!!! Mais t-

Je plaque mes lèvres sur les siennes et l'embrasse sans délicatesse. La force que j'utilise le fait saigner alors que j'enfonce ma langue dans sa bouche et vais chercher la sienne. Je ferme les yeux pour ne pas voir le désastre que ma crise entraîne et implore son pardon dans ma tête. Mes mains retiennent ses épaules aux draps pour ensuite descendrent sur ton torse en griffant sa peau. Je quitte ses lèvres pour venir embrasser son cou et y laisser des marques ainsi que des traînées de bave car je lui lèche la peau, la pomme d'adam, tout en descendant de plus en plus. J'arrive bientôt au niveau de ses tétons et en gobe un pour venir le mordre et le tirer sauvagement.

Livai: Qu'est-ce que tu fous ?! Ça fais mal ! Gnnh~ A-arrête ! Arrête putin ! EREN ! Gnn~ gaaah...A-arrête morveux !

Je ne prononce pas un mot. Ses gémissements résonnent dans ma tête bien trop distraite pour réfléchir et stopper mon corps, ma crise.