Chapitre 1

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Dam':

E sarai pronto per lottare, oppure andrai via
E darai la colpa agli altri o la colpa sarà tua
Correrai diretto al sole oppure verso il buio
Sarai pronto per lottare, per cercare sempre la libertàC'hai vent'anni
Ti sto scrivendo adesso prima che sia troppo tardi
E farà male il dubbio di non essere nessuno
Sarai qualcuno se resterai diverso dagli altri
Ma c'hai solo vent'anni

La dernière note se fit entendre dans le studio, et je virais le micro, énervé.

Vic : qu'est-ce que t'as ?

Dam': ça va pas ! Les paroles ne résonnent pas avec la mélodie de Thomas. C'est les pires répétitions du monde !

Thomas : j'ai joué comme tu me l'as demandé !

Ethan : Dam' ça fait quatre heures qu'on répète, une pause serait la bienvenue non ?

Dam': non ! On recommence ! Encore ! Jusqu'à ce que ce soit parfait ! On a dit à Marta qu'on enregistrait la chanson dans la semaine !

Vic : Ethan a raison, on devrait faire une pause !

Dam': mais vous faites chier à la fin ! Si vous voulez rester dans l'anonymat toute votre vie continuez, moi je me casse !

Thomas : ouais c'est ça barre toi !

Je pris mes clopes et quittais le studio, furieux.

Cette chanson était mélancolique, triste, elle donnait envie de chialer. C'était une chanson sombre, qu'on écoutait quand on était pas bien.

Je marchais d'un pas rapide dans la rue, une clope entre les lèvres, quand une jeune fille d'une vingtaine d'années me percuta.

Dam' : fais attention merde !

- Pardon, je vous avais pas vu ! En revanche, c'est pas une raison pour me parler comme ça, je suis pas votre chien !

Dam' : oh c'est bon, tu vas pas me faire chier ! C'est toi qui m'as bousculé, alors ferme la et passe ton chemin.

La jeune femme me fit face, déterminée.

- Déjà, vous allez me vouvoyer, je suis pas votre amie, de deux, je suis désolée, je ne vous avais pas vu, je suis en tort, mais je me suis excusée, et de trois, la grossièreté ne vas pas vous aider, donc j'entends des excuses pour le "ferme la" !

Dam': Excusez moi Comtesse, d'avoir fait le crime de lèse-majesté, et de vous avoir parlé alors que vous veniez tout droit vers moi ! Bien le bonjour chez vous, très chère !

Je lui fis une courbette et repartis vers chez moi, la laissant toute seule sur le trottoir. Déjà que j'étais pas mal en colère en sortant, elle m'avait encore plus hérissé les poils celle là. En arrivant devant mon bar habituel, je me rendis compte que j'avais laissé mon téléphone au studio, et que j'étais dans la merde si je ne l'avais pas. Je fis donc le chemin en sens inverse, toujours furieux, et montais dans le studio du groupe.

Vic : Ah t'es rentré ! Ça y est t'es calmé ?

Je ne répondis rien, pris mon téléphone sur la table et repartis vers la porte.

Vic : Dam' attends...

Elle se leva précipitamment du fauteuil dans lequel elle était, mais Thomas l'arrêta dans son élan.

Thomas : laisse le, il vaut mieux qu'il soit seul pendant un temps.

Je fis claquer la porte et redescendis dans la rue. Mon envie de me bourrer la gueule était urgente, je me dirigeais donc vers le bar le plus proche. Une fois accoudé contre le comptoir en zinc, j'attendis que quelqu'un veuille bien prendre ma commande.

Solo vent'anni...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant