Une matinée qualitative

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PDV HINATA :

Je met un moment à assimiler ce qu'il  vient de se passer. 

Après que Kageyama soit parti pour aller se reposer, je retourne m'assoir sur la buche près du feux, là où j'étais assis avec Kenma qui est par terre dans le sable, à la merci des guilis de Kuroo.

Mon incompréhension sur ce qu'il vient de se passer ne fait qu'augmenter. J'ai fais un truc de mal ? J'ai dis un truc qu'il fallait pas ? Sérieux, tout allait bien et d'un coup, c'est comme s'il était effrayé par quelque chose. 

Et puis c'est quoi cette excuse bidon ? Je suis fatigué ? Sérieusement ? 

Franchement je le comprend pas. Tout allez bien, et d'un coup il faut que tout parte de travers. J'en ai un peu marre de me faire rejeter par contre. Ca avait pas l'air de le déranger pourtant quand on était dans les bras de l'autre. Et là par contre non, ça va pas. Pfff. 

En vérité ça me rend triste. Je sais que mes sentiments ne seront jamais réciproques. Mais que ce genre d'évènements me le prouve, ça fait vraiment mal. 

Epuisé de toute cette déception j'enfouis ma tête dans mes genoux

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Epuisé de toute cette déception j'enfouis ma tête dans mes genoux.

- Eh bhe alors le feinteur, qu'est-ce qui te tracasse ? 

Je relève la tête et tombe sur Kuroo, Kenma en sac de patate sur l'épaule. Cette vision me fait sourire et balaye un peu ma contrariété. 

- Oh rien, Kageyama est rentre parce qu'il était "fatigué".

J'insiste sur le "fatigué" en faisant des guillemets avec mes doigts. Kuroo me regarde avec de grands yeux. 

- Non il a pas osé te sortir ça... Pourtant tout avait l'air d'aller quand vous vous faisiez un câlin. Il s'est passé quoi ? 

- C'est ça le truc, j'en sais foutre rien. 

Toujours avec Kenma sur l'épaule, il me tend la main pour m'aider à me relever. Le faux blond a cessé de se débattre et pend mollement, les jambes et les bras ballants. J'attrape la main du capitaine et me relève, époussetant le sable de mon short. 

- Allez, on va te changer les idées. 

La suite me paraît assez flous mais j'ai un vague souvenir de Tanaka, les bras chargés de nos maillots, accourant vers nous. Puis je me souviens de la sensation de l'eau froide venue me lécher les chevilles, puis les mollets et enfin, l'entièreté du corp, dû au fait que Lev m'a bousculé et envoyé valser dans l'eau. 

Au final, la soirée s'est plutôt bien terminée. Même si l'absence Kageyama m'a perturbé. 

ELLIPSE DE LA NUIT :

Le lendemain, je me réveille à moitié dans le vide. 

- AAAH ! 

Aurifié, je perd l'équilibre et tombe de mon lit. Or, mon lit se situe approximativement à 1 mètre 50 du sol. Ainsi, me voilà étalé par terre, la tête et le buste touchant le sol et les fesses et les jambes surélevées, le long de l'échelle qui est sensé me servir à monter et DESCENDRE de mon lit. 

Maison de vacance - Karasuno/kagehinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant