Grande roue

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PDV HINATA :

L'homme nous fit rentrer tours à tours. D'abord, Daichi, Sugawara et son ours en peluche prirent une cabine. Puis ce fut le tours de Yamaguchi et Tsukishima. Attendez je rêve ou ... il se tiennent la main ?! Oula.. OULA... OULAAA. Va falloir que j'ai une petite discussion avec mon cher Tadashi. En attendant, Kenma et son copain entrent dans la dernière cabine accessible. Avant que la porte vitrée ne se referme sur Kenma, je croise son regard. J'en ai presque peur. Le temps que la grand roue tourne afin de rendre accessibles un cabine, nous restons là, côtes à côtes et légèrement mal à l'aise. Puis le monsieur nous demande de venir, prend nos billets et nous fait rentrer dans une cabine.

- Un de chaque côtés, face à face.

Nous nous asseyons donc face à face et il referme la porte. Je sens la peau nue de mes genoux frôler les siens et un frisson me parcours. Il est si près. Ses mains jouent ensembles et je le devine nerveux. L'ambiance n'a pas changée, elle est la même qu'à la plage. Bizarre. Après tout il lui suffit de me dire qu'il aime quelqu'un d'autre et se serra finis. Il n'a jamais eue de mal à exprimer clairement ce dont il n'a pas envie et ce qu'il n'aime pas donc ça ne devrait pas être un problème pour lui de me le dire.

La seule chose que je ne comprend pas encore tout à fait c'est pourquoi il m'a embrassé juste après. Il a peut être profité du moment parce que ça lui donnait une accroche, quelque chose pour se calmer ? Je ne sais pas.

Mais il va bien falloir que l'un de nous deux parle sinon on redescendra que l'on aura rien dit.

- Kageyama je... je suis désolé de t'avoir embrassé tout à l'heure. J'aurais pas dû. Je pensais seulement... je pensais seulement que sur le moment, peut être, ça te calmerais. Et ça a marché non ?

Ces mains s'agrippent toujours. Il entremêle ses doigts, les fait craquer et je devine qu'il est stressé. Il fait ça avant les match. Parce que même si monsieur aime bien jouer à l'impassible il sais juste très bien cacher son stress. Je déteste le voir comme ça. Alors je tend ma main vers les siennes et la pose dessus. Automatiquement, il s'arrête de bouger.

- Tu sais, je serais vraiment heureux que tu veuille bien me faire rencontrer la personne que tu aimes. Si c'est elle qui te rend heureuse alors j'ai vraiment hâte.

- Tu.... la personne que j'aime ?

Je fronce les sourcils. Il aime quelqu'un non ?

- Eh bien tu ne te souviens pas ? L'autre jours, au feu de camps, tu m'as dit que tu aimais quelqu'un.

- Je....

Il relève la tête vers moi et ses yeux bleus s'accrochent aux miens. Je n'arrive pas à décrocher mes yeux des siens et nous restons comme ça, à se fixer, nos genoux se frôlant et ma main toujours sur les siennes pendant la montée de notre cabine. Puis elle s'arrête. Tout en haut. Kageyama baisse les yeux et je cligne plusieurs fois avant de me tourner vers l'extérieur. de là où on est on peut voir toute la fête foraine illuminée. Mais la plage aussi, la mer et de l'autre côté, on peut contempler la ville illuminée elle aussi en cette soirée d'été. Enfermés dans notre cabine, on entend quand même la musique des attractions.

- Je crois que... murmure le brun.

Je me retourne vers lui. Il a de nouveau la tête baissée mais il la relève dès que je tourne la mienne vers lui. Je suis de nouveau happé par son regard et son visage est si près du mien que je peux sentir sa respiration sur ma peau. Puis lentement, il dégage ses mains de la mienne et viens en poser une derrière ma nuque. L'autre enlace la mienne. Elles sont toutes douces.

Maison de vacance - Karasuno/kagehinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant