La guerrière oubliée Tome 2

Clarke

Voilà voilà, le tome 2 de la guerrière oubliée arrive enfin. J'espère qu'il vous plaira :)

C'est la première fanfiction que j'écris à la première personne, et je dois dire que cela me plait beaucoup. J'ai même l'impression que c'est de meilleure qualité, enfin vous me direz ça ^^

Je pense écrire seulement comme ça désormais 

Ce tome 2 sera beaucoup plus fun que le tome 1, même si avec les deux premiers chapitres ça se verra pas forcément, même que ca ne se verra pas du tout, mais pourtant ça sera le cas je vous rassure ^^ Il y aura un chapitre le lundi et le jeudi :)

Je suis là dans mon lit a à attendre, attendre quoi, je ne le sais pas moi-même. Tout ce qui est sûr c'est que je suis las, las d'être là où je suis aujourd'hui. Ma vie n'a aucun sens à ce jour, les idées noires remplissent ma tête, mon être et je n'ai qu'une envie, en finir avec la vie, rejoindre ma mère là-haut loin dans le ciel.

La lumière du jour finit par faire son apparition et les rayons du soleil s'infiltrent au travers des rideaux de ma chambre, me sortant ainsi de ma torpeur et me réveillant petit à petit.

Décidément le matin est la période de la journée que je déteste le plus. Chaque jour je me lève, espérant la revoir, et chaque jour je finis les larmes aux yeux, désespérée et abattue de ne plus l'avoir à mes côtés.

Depuis la mort de ma mère, son visage me hante. Je la revois encore, tentant de me protéger contre ses bandits de grand chemin qui en voulaient à notre argent.

Je la revois encore me pousser au sol alors qu'un des hommes qui nous avaient attaqués et ai voulu me prendre mon collier de force, se prenant alors involontairement, le coup de poignard qui était destiné à me faire peur.

Je revois encore le visage de l'homme, horrifié de son acte, ne s'attendant visiblement pas à ce que ma mère sacrifie sa vie pour me sauver et de peur s'enfuie alors en courant, emportant par la même occasion ce collier pour lequel ma mère avait perdu la vie.

Je me revois encore en pleure devant le corps de celle-ci, cette femme qui m'avait donné la vie et dont la sienne avait été volée.

J'avais essayé en vain de stopper le sang qui coulait encore et encore sans vouloir s'arrêter, enlevant et déchirant au passage une partie du haut que je portais ce jour-là afin de faire pression sur la plaie sanguinolente de ma mère. Mais j'étais trop jeune, et je n'avais pas assez de force pour faire suffisamment pression sur la plaie.

Et je la revois encore, alors que son cœur battait de moins en moins vite et était en train de s'éteindre, prendre ce qui lui restait de force afin de poser avec tendresse sa main sur mon visage comme pour me rassurer, et me dire que tout irait bien, qu'elle m'aimait moi et mon père, qu'il fallait que je vive, que je fasse ma vie, que je sois heureuse et surtout que je ne me laisse pas aller au désespoir et de prendre soin de mon père.

Et puis sa main, sa main qui était jusqu'à lors sur mon visage qui retombe comme un poids mort sur le sol, ça y était, le dernier souffle de vie venait de quitter ma mère et c'est dans les larmes de désespoir que j'entendais son dernier battement de cœur s'éteindre pour ne plus jamais battre.

Je n'avais que dix ans lorsque ma mère est morte, emportant avec elle le soleil qui animait mon cœur. Alors en train de mourir, ces derniers mots étaient pourtant pour moi et mon père, ne pensant nullement à sa propre vie qui était pourtant en train de quitter son corps.