Chapitre 7

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Vendredi 29 Juillet 2016

    Me voici en Allemagne. C'était pas du tout prévu. Pierre m'a proposé de venir et j'ai bien évidemment accepté. Ma mère ne voulait pas que j'y aille mais mon père a réussi à la convaincre que je parte avec lui. Elle a accepté à contre cœur mais le principal, c'est qu'elle a dit oui. Le trajet en avion était plutôt sympa. Je suis arrivée à l'hôtel il y a vingt minutes et la chose seule que je veux faire, c'est d'aller faire chier les mecs. Mais je peux pas. Ils ne sont pas encore là. Je mets le réveil et pars faire une sieste.

    Je suis réveillée par du bruit provenant de la porte. Je me lève et pars l'ouvrir. Charles me saute littéralement dessus et manque de nous faire tomber. Pierre rentre et ferme derrière lui. Et décide lui aussi de nous sauter dessus. Ils ne savent pas faire de câlin doux ou ça se passe comment. Si je tombe, je me fais écraser par les deux et c'est la mort assurée.

        - Vous avez fini oui ? J'vais finir par tomber

        - C'est le but

        - Lâchez moi !!!

        - D'accord mais à une condition

        - Laquelle ?

        - Que tu nous raconte tout entre Daniel et toi

        - Il ne se passe rien

        - BIIIIPPPP !! Mauvaise réponse

        - Seigneur ! Je suis devenue sourde

        - C'est pas le moment de s'inventer un handicap, Aria. Nous te lâchons que si tu parles

        - D'accord, d'accord

    Ils finissent par me lâcher et je leur fous un coup sur le crâne à chacun. Ça va pas d'accueillir les gens comme ça. On est où là ? Chez les indigènes ? Et encore, je suis persuadée qu'ils sont plus civilisés que les deux qui me servent de meilleurs amis. Je vais chercher mon téléphone et m'assois sur une chaise. Charles et Pierre font de même et s'assoient en face de moi.

        - J'ai l'impression d'être au collège et de me faire convoquer dans le bureau de la CPE avec le prof principal

        - Mademoiselle Deacon, savez vous pourquoi nous vous avons convoqués ?

        - Non je ne sais pas

        - Vous en êtes sûre ?

        - Oui 

        - Nous vous avons surprise en train de flirter avec Monsieur Ricciardo sans nous avoir informé

        - C'est faux

        - Alors, vous permettez que je jette un coup d'œil à vos messages avec Monsieur Ricciardo ?

        - Non !

        - Et pourquoi donc ?

        - J'avoue tout. Je suis coupable

        - Et bah voilà, c'était pas si compliqué à avouer

Rencontre au virage 831Où les histoires vivent. Découvrez maintenant