McCartney : Femme farouche ( Romance , Historique, Complet)

Chapitre 8

Après la cérémonie, un splendide banquet préparé par les femmes du château commença. Les plats typiques ne manquaient pas comme le haggis, le porridge, le sanglier, le civet de cerf, le saumon fumé et les bouillons aromatisés au romarin.

Des gâteaux à la farine et un mince gâteau recouvert de myrtilles étaient le point culminant de ce merveilleux festin.

Dans la salle, sur les longues et lourdes tables de bois, les gourmandises abondaient sur de minces plateaux, et à côté, étaient présents sur une autre table, des tonneaux de bière en abondance.

Tout au long du banquet et à plusieurs autres occasions, les invités, animés par Ellis, trinquèrent, incitant les mariés à s'embrasser et faisant s'amuser le vieil homme comme un enfant.

Pendant le festin, Martin remarqua que Béatrice jouait à des jeux avec des hommes qu'elle ne connaissait pas, et il ressentit une étrange pointe de jalousie.

Pourquoi sourit-elle à ceux là? Et pourquoi lui parle t-elle toujours avec grossièreté ? De leur côté, Rose et Niklaas gardèrent leurs distances.

Mais malgré sa prudence quand il l'a regarda, Niklaas ne supportait pas de voir Rose parlait et sourire avec des gens qu'elle ne connaissait pas. Son attitude ressemblait à celle d'un mari.

Au bout d'un moment, il remarqua qu'un homme un peu plus jeune que lui était assis à côté d'elle, et il dut se tenir à la table quand il vit qu'il essayait de la serrer dans ses bras.

Mais il se détendit et fut surpris quand il la vit tordre le bras de l'homme, d'un mouvement rapide, lui faisant se tordre de douleur.

Peu de temps après, l'homme en colère échangea quelques mots avec elle, se leva et partit.

Russell prit sa place et ils commencèrent à parler. De quoi parlaient ils si passionnément ? se demanda Niklaas en regardant son geste et le vieux Russell rire.

Ada, à quelques reprises, fit tout son possible pour rencontrer Albi dans la salle.

Ne pouvant plus contenir ses instincts et avec un sourire, il la prit par le poignet et la conduisit dans le couloir du premier étage, où il la coinça et l'embrassa.

Il se battait depuis des jours.

La pensée du sang anglais de cette fille gracieuse l'avait d'abord déconcerté, mais ses instincts les plus primitifs s'étaient à nouveau épanouis. Il n'y avait plus qu'elle.

Pour Ada, ce baiser si intime était le premier de sa vie.

Elle fut surprise de sentir les mains d'Albi remonter jusqu'à son décolleté, mais après avoir réagi et les avoir tenu avec un regard déconcertant, elle retourna là où se trouvait tout le monde, le laissant, si possible, encore plus échauffé.

Au son du premier harmonica, les invités se mirent à danser.

Les gens du château et du village se sont rassemblés dans la cour et aux abords de la forteresse.

Daniel, Russell et les anciens, décidèrent, à la tombée de la nuit, de regagner leurs cabanes, fatigués de tant faire la fête.

Daniel, cependant, face au déni et à la vitalité du garçon, le laissa avec ses sœurs, Kit lui promit qu'il se comporterait de manière raisonnable. Les gens dansaient de joie.