McCartney : Femme farouche ( Romance , Historique, Complet)

chapitre 17

Après une nuit à savourer la douceur de sa femme, Niklaas, à l'aube, lui donna un tendre baiser sur la joue, sortit du lit, puis s'habilla et descendit au salon, où Ellis, Robert, Martin et leurs hommes l'ont accueilli avec des cris de joie.

Rose se réveilla en fin de matinée.

Voyant que Libby n'était pas venue avec la baignoire et que Niklaas ne s'était pas présenté, elle sortit du lit, enfila une robe de Béatrice et rejoignit les femmes dans la salle de couture d'Anna où elles échangèrent des secrets entre rires et chuchotements.

Soudain, les femmes entendirent des voix et coururent à la fenêtre.

Là, un homme remettait des papiers à Robert et Niklaas.

Après avoir lu la lettre, Niklaas jura à haute voix, surprenant toutes les femmes dont Rose qui haussa un sourcil en l'entendant.

Cela ne devait pas être une bonne nouvelle. Au même moment, Kit apparut, jouant avec des enfants.

Ils portaient tous des épées en bois fabriquées par Russell.

En voyant le garçon, Niklaas oublia sa mauvaise humeur et s'avança.

-Des guerriers ?

-Oui, nous sommes des guerriers, dit le jeune garçon en hochant la tête.

Avec un demi-sourire, Niklaas passa une main dans ses cheveux et le garçon remua.

-Ne t'en vas pas, tu entends ? Le garçon sourit et se précipita auprès de ses amis.

En se retournant, Niklaas rencontra le regard des femmes, mais le seul qu'il avait attrapé était celui de sa propre femme.

Les deux se regardèrent, il lui adressa un sourire qui fit bondir le cœur de Rose.

Puis il tourna la tête et continua de parler aux hommes.

-Je pense que tu seras très heureuse avec lui, chuchota Anna à l'oreille de Rose.

-J'ai soif, chuchota Rose.

Je descends chercher de l'eau, et sans se retourner, elle quitta la pièce.

Que se passait-il avec elle ? Pourquoi son cœur et tout son être ont-ils réagi en voyant Niklaas ? Pensivement, elle commença à descendre les marches.

Elle était tellement absorbée par ses pensées qu'elle sursauta en tombant sur quelqu'un.

C'était Bertrand qui, sans aucune gentillesse, la prit par le bras et la repoussa.

-Lâche-moi ! Rose renifla.

-Comment oses-tu me traiter comme ça ?

-Et toi ? Comment oses-tu épouser celui-là là-bas ?! s'exclama Bertrand, rouge de colère.

Je t'ai demandé d'être ma femme des centaines de fois.

-Arrête Bertrand ! Rose essaya de ne pas crier.

Je n'ai jamais voulu être ta femme.

-Bon sang, deux maudits ! rugit-il en lui donnant une gifle qui la laissa totalement déconcertée.

Que veux tu ? De l'argent ? Ou être la dame du château ?

-Si tu me touches encore...menaça Rose, sentant la chaleur que cette main avait laissé sur son visage.

Je te jure que tu le regretteras.

-Tout le monde avait raison, continua le garçon.

Tu es une sassenachs ambitieuse et sanglante. Quel dommage ! Si votre grand-père te voyait, il serait déçu.