chapitre 29

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Se tournant vers les capitaines de garde qu'elle connaissait, elle cria :

-Winston ! J'ai besoin que tu ailles dans ma chambre et que tu m'apportes le sac de médicaments.

Hunter ! Peux-tu m'apporter quelque chose à panser ? Toi, prends le garçon et emmène-le avec sa mère !

-Tu donnes plus d'ordres qu'un guerrier ! rit Albi en regardant sa femme diriger tous ces gens.

Je vois que tu conduis et commande très bien.

-Tu le penses vraiment ? demanda-t-elle en lui adressant un merveilleux sourire.

Puis, s'approchant, elle dit à voix basse :

-Rose est connue sous le nom d'Impatiente, mais mon mari doit savoir que je m'appelais travailleuse.

Avec un sourire amusé, elle se tourna pour suivre les guerriers portant la femme et le garçon.

La coquine Ada sourit à son mari, qui la suivait, amusé par ce dernier commentaire.

Niklaas atteignit le donjon où il monta les escaliers deux à deux.

La porte de sa chambre s'ouvrit d'un coup de pied et il trouva Marie allumant la cheminée.

Quelques domestiques entrèrent peu après avec une baignoire qu'ils remplissaient de plusieurs seaux d'eau chaude.

Niklaas attendit qu'ils partent.

Le front plissé d'angoisse, il ôta les vêtements trempés et sales de sa femme qui claquait ses dents.

-Lord McCartney, dit Marie avant de fermer la porte.

Si vous me le permettez, je pourrais lui apporter un bouillon chaud.

Cela la réconfortera.

-C'est une excellente idée.

Niklaas hocha la tête.

Marie !

-Monsieur ? demanda la fille, surprise de voir qu'il se souvenait de son nom.

-Merci pour tout, murmura-t-il.

Elle ferma la porte en rougissant.

Lorsqu'il fut seul avec sa femme, il la regardait avec inquiétude, elle tremblait encore de froid.

La prenant dans ses bras, il la porta jusqu'à la baignoire où il la plaça doucement, notant que la vapeur et la chaleur ramenaient de la couleur sur son visage.

Niklaas la lava, la couvrit d'une fourrure, la plaça sur le lit et s'allongea à côté d'elle pour la réchauffer.

Alors qu'il la regardait, la peur qui l'avait traversée disparut, ainsi que la colère.

Pourquoi sa femme devait-elle être une telle brute ? N'avait-elle peur de rien ? L'avoir à ses côtés le réconfortait.

Il savait qu'elle était en sécurité.

Incapable de contenir ses pulsions, il distribua de doux baisers sur son visage jusqu'à ce qu'il se retrouve finalement sur ses lèvres.

Rose sentit la chaleur revenir dans son corps, ouvrit les yeux et fut surprise lorsqu'elle se retrouva dans les bras de son mari, qui la regardait très sérieusement.

-Ne fais plus jamais ça, je te l'ordonne, murmura-t-il si gentiment que cela ressemblait à tout sauf à un ordre.

-Ne me donne pas d'ordres, sourit-elle en l'entendant, ou ta vie seras un enfer Faucon.

McCartney  : Femme farouche  ( Romance , Historique, Complet)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant